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Résidence de Bruno Geneste et Paul Sanda du 12 au 22 octobre 2015

  • Posted on: 10, 21, 2015
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Bruno Genestre et Paul Sandra

Installé dans le Tarn, Paul Sandra  est écrivain, performeur et éditeur. Il a édité surtout de la poésie, des livres d’art, des auteurs scandinaves et des ouvrages d’ésotérisme, soit cinq cents titres en vingt ans.

Bruno Genestre est également poète et dirige depuis cinq ans la maison de la Poésie à Quimperlé. Il organise le Festival de la parole poétique en mars.

Ceux qui désirent des  précisions sur leurs parcours peuvent consulter les articles wikipedia qui leurs sont consacrés.

Bruno Genestre et Paul Sandra sont amis, travaillant ensemble depuis longtemps. Ils ont déjà partagé une résidence à Ouessant pour y écrire  » l’Ermitage des grands vents », un essai sur l’insularité.

Pendant leur résidence sur l’île Wrac’h, ils ont un double projet : un recueil de poésie sur les zones iliennes, véritable expérience d’écriture à quatre mains, et un roman policier décalé dont l’action se déroulera sur l’île Wrac’h. Un rendez-vous est d’ores et déjà pris pour le mardi 8 mars, afin de présenter les deux ouvrages à la médiathèque de Plouguerneau et de raconter cette expérience.

Ils nous ont laissé chacun un texte :

« Sur le chemin du milieu de l’île, au centre  de cette lumière de haute amplitude, les sensations palpitent …Par les veines du silence de Wrac’h, nous marchons chaque jour, parmi les chaos rocheux, les grèves de sable aux empreintes d’huitriers pie, de mouettes tridactyles. L’île est en nous, chaque jour un peu plus. Elle nous remue dans le flux et le reflux de nos pensées, au fil de nos traversées vers le continent. Un vent de blancheur nous porte à l’infini de sa beauté, dans l’eau des rives et du poème en action… »Bruno Geneste

« Après l’écriture d’une aventure à Roc’h Gored, aventure poétique à quatre mains, augmentée de sept photos prises dans l’île, nous avons entamé le roman, le polar, par temps clair et ensoleillé. Douze chapitres sur batterie, mais notre fournisseur solaire s’est fermé au désir…C’est alors que j’ai décidé d’entamer un dialogue dessiné avec Roger Caillois, ancêtre fraternel de notre solitude dans les pierres…Avons mangé une poignée de coulemelles, ramassées ça et là ; avons pu remplir nos poumons d’air marin et d’odeur de varech ; avons admiré les bécasseaux dans le soleil couchant- quarante cinq minutes de marche pour faire le tour complet de l’île à marée haute, dans les pierres du littoral. Phare, nous te regretterons… »Paul Sanda