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La presse en parle

Sur l’Île-Wrac’h, des travaux prévus à la Maison-Phare

Publié dans Ouest-France le 20 février 2024

https://journal-twipe.ouest-france.fr/data/249595/reader/reader.html#!preferred/0/package/249595/pub/390742/page/12/alb/7717695

 

À Plouguerneau, le comédien Lukaz Nedeleg premier résident de l’année de l’Île Wrac’h

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau-29880/a-plouguerneau-le-comedien-lukaz-nedeleg-premier-resident-de-lannee-de-lile-wrach-6526116.php

Îles et Phares du Pays des Abers : la dynamique ne se dément pas

Publié dans Le Télégramme  le 11 février 2024 à 16h26

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau-29880/iles-et-phares-du-pays-des-abers-la-dynamique-ne-se-dement-pas-6523748.php

 
Le bureau composé de Sylvie Véron, secrétaire, Véronique Caboche, trésorière, et Gérard Salou, président, a été reconduit.
Le bureau composé de Sylvie Véron, secrétaire, Véronique Caboche, trésorière, et Gérard Salou, président, a été reconduit.

L’association Îles et Phares du Pays des Abers (IPPA) tenait, vendredi 9 février 2024, son assemblée générale à la Maison de la Mer au Korejou, sous la présidence de Gérard Salou. Après une assemblée extraordinaire consacrée à quelques modifications des statuts, les rapports d’activité et financiers ont été votés à l’unanimité par la cinquantaine de membres présents.

Une année bien remplie, qui a vu l’association accroître ses effectifs et mettre en place une nouvelle muséographie et deux expositions estivales, d’Adriano Riva et de Jean-Marc Barrier, fréquentées par plus de 5 000 visiteurs. Autres moments forts : la participation aux Journées du patrimoine, avec une conférence sur les lentilles de Fresnel, et à Phares en Fête.

La tempête Ciaran n’a pas ménagé le phare qui a vu plus d’un tiers de ses ardoises éparpillées, dégâts heureusement très vite réparés par les services municipaux. L’association, qui vient de signer la charte Ya d’ar Brezhoneg, a reçu treize artistes en 23 semaines de résidence dans de nombreuses disciplines allant des arts plastiques à la danse en passant par le théâtre.

Pour cette nouvelle année, tous les créneaux consacrés aux résidences affichent complet et une double exposition aura lieu du 6 juillet au 26 août. Elle sera consacrée à Morgane Gloux et Mélanie Corre qui travailleront sur la mémoire de l’île et animeront des ateliers publics à destination des adultes comme des enfants.

Autre bonne nouvelle, le rassemblement annuel de l’association des phares de France sera accueilli par Plouguerneau en 2025.

Tempête Ciaran : le phare de l’île Wrac’h touché mais pas coulé à Plouguerneau

Publié dans Le Télégramme  le 09 novembre 2023 à 15h26

Le Phare des Artistes

Publié dans Bretagne Magazine – Hors-Série Les Phares, le 21 juin 2023

https://static.bayard.io/feuilletage/pmt/presse/milan/sfs/bre/bres0039_feuilletage_partiel/index.html

À Plouguerneau, Morgane Gloux retrace la mémoire de l’Île Wrac’h

Publié dans Le Télégramme  le 25 avril 2023 à 13h47

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-morgane-gloux-retrace-la-memoire-de-l-ile-wrac-h-25-04-2023-13325342.php

À Plouguerneau, Îles et Phares du Pays des Abers fait découvrir le littoral

Publié dans Le Télégramme  le 23 avril 2023 à 11h52

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-iles-et-phares-du-pays-des-abers-fait-decouvrir-le-littoral-23-04-2023-13323757.php

Plouguerneau : et s’il existait un jour une route européenne des phares ?

Publié dans Le Télégramme  le 18 avril 2023 à 13h05

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/plouguerneau-et-s-il-existait-un-jour-une-route-europeenne-des-phares-18-04-2023-13320925.php

La séance de dédicace s’est terminée en fest-deiz à l’Île Wrac’h à Plouguerneau

Publié dans Le Télégramme  le 29 mars 2023 à 16h19

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/la-seance-de-dedicace-s-est-terminee-en-fest-deiz-a-l-ile-wrac-h-a-plouguerneau-29-03-2023-13307305.php

La dessinatrice scientifique et musicienne de Plouguerneau Anna Duval-Guennoc

 – Mis à jour le 

Par France Bleu Breizh Izel

https://www.francebleu.fr/emissions/fier-de-ma-bretagne/la-dessinatrice-scientifique-et-musicienne-de-plouguerneau-anna-duval-guennoc-8376968

À Plouguerneau, une saison culturelle riche à la maison-phare de l’Île Wrac’h

Publié dans Le Télégramme le 03 février 2023 à 11h56

 

Une saison alléchante s’annonce dans la Maison-Phare de l’Île Wrac’h
Une saison alléchante s’annonce dans la Maison-Phare de l’Île Wrac’h

Mercredi 1er février 2023, la commission artistique de l’IPPA s’est réunie pour la première fois de cette nouvelle année. L’occasion de faire un bilan de l’activité de l’association. En chiffre, l’année 2022, c’est 24 semaines de résidence au cours desquelles 16 résidents ont été accueillis. En arts plastiques bien sûr (Nolwenn Guillou, Nickel Carton Cie, Tachikawa…) mais également dans des domaines aussi différents que la photo (Ivana Boris, Marc Pollini), la musique (Marika Lombardi), l’écriture (Philippe Herbet) et même une fiction radio avec Thomas Pelosse et Alexandre Schorderet. À noter également pour la première fois, la présence de deux artistes brittophones : Loeiza An Duigou et Anna Duval-Guennoc.

 

5000 visiteurs pour deux expositions

Les deux expositions de l’été, le Triangle des Feux d’Aurélien Bambagioni en juillet et Les Sentinelles de Lumières d’Ivana Boris en août auront vu passer 5 000 visiteurs en 46 jours d’ouverture.

Pour cette année, les réservations sont déjà nombreuses et la première résidence débutera le 12 février avec la Compagnie Urdin, une jeune équipe théâtrale de Poitiers qui viendra travailler son nouveau spectacle « Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin », sur les femmes de marin. Le projet prend pour point de départ la sensation unique que constitue l’attente devant la mer pour construire un voyage intime, documentaire et poétique, à travers des vies de femmes liées à l’océan.

Enfin, les deux expositions de l’été 2023 permettront de découvrir en juillet les photos et encres de Jean-Marc Barrier et en août, une installation d’Adriano Riva.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-une-saison-culturelle-riche-a-la-maison-phare-de-l-ile-wrac-h-03-02-2023-13271924.php

 

À Plouguerneau, Ivana Boris expose ses photos

Publié dans le Télégrammele 10 août 2022 à 12h27

 

Ivana Boris aux côtés de Graziella Melchior, députée, et de Gérard Salou, président d’IPPA. L’exposition est visible jusqu’au 31 août.
Ivana Boris aux côtés de Graziella Melchior, députée, et de Gérard Salou, président d’IPPA. L’exposition est visible jusqu’au 31 août.

L’exposition « Sentinelle(s) de lumière » d’Ivana Boris, dans la maison-phare de l’Île Wrac’h, va bien au-delà d’une simple présentation d’œuvres photographiques. Elle est le résultat d’un long travail en résidence sur le phare. L’artiste : « Ce lien ancestral, cosmique que je ressens en regardant le monde à travers le viseur de l’appareil photographique a eu sur l’île une résonance encore plus forte sur moi. Habiter sur l’île, sans pollution lumineuse m’a permis de sentir et vivre le paysage de nuit. Au fur et à mesure que les jours et nuits passaient, j’ai senti en moi-même un flux lumineux en mouvement avec tout ce qui m’entourait : la lumière des étoiles, le reflet de la lune et du soleil sur la mer, les feux à éclat et les faisceaux lumineux des phares, les points des balises en mer, la marée ».

La photographe conclut : « La simplicité des lieux ramène vers l’essentiel : les aubes et les couleurs, le vent et la tempête, les feux et le silence ».

L’exposition est complétée par celle des enfants de CM1 de l’école de Lilia à qui elle a appris à écrire avec la lumière.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-ivana-boris-etre-lumiere-dans-l-obscurite-10-08-2022-13144149.php

 

Phares en Fête : belle soirée à l’Île Wrac’h

Publié dans le Télégramme le 27 juillet 2022 à 15h13

 

Brigitte et Daniel, de Tali Moan, ont fait une prestation très appréciée
Brigitte et Daniel, de Tali Moan, ont fait une prestation très appréciée

Samedi, en fin d’après-midi, il y avait foule sur l’estran pour se rendre sur l’Île Wrac’h, à Plouguerneau, où se déroulait « Phares en Fêtes ». Le temps était beau mais, pour protéger les spectateurs d’un vent bien établi, les organisateurs ont préféré les accueillir dans les jardins des gardiens du phare, à l’abri des murs d’enceinte. La soirée a débuté par une lecture poétique.

Lectures et musique

Jean-Pierre Gaillard a ainsi proposé des textes d’auteurs variés (Hugo, Richepin, Dumas, Tristan Corbière…) autour de la mer. Anna Duval-Guenoc a ensuite fait découvrir, avec autant de talent que d’humour, des chants traditionnels populaires bretons.

Autre ambiance, ensuite, avec une prestation de Noah Roudaut qui, après une démonstration de beat-box, a proposé avec son groupe, « Red Bordas », un concert de rock breton. La soirés s’est achevée avec un très beau moment en compagnie de « Tali Moan », qui a alterné ses propres compositions avec des chants plus traditionnels.

La soirée s’est achevée avec une illumination du phare.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/phares-en-fete-belle-soiree-a-l-ile-wrac-h-27-07-2022-13127454.php

 

Aurélien Bambagioni ouvre la saison d’expositions de l’Île Wrac’h

Publié dans Le Télégramme le 07 juillet 2022 à 14h25

 

Originaire du Berry, Aurélien Bambagioni a fait ses études à l’École nationale supérieure d’arts de Bourges, il enseigne à Poitiers.
Originaire du Berry, Aurélien Bambagioni a fait ses études à l’École nationale supérieure d’arts de Bourges, il enseigne à Poitiers.

Dimanche 3 juillet 2022 a eu lieu le vernissage de la première exposition de la saison au phare de l’île wrac’h, « Le triangle des feux ». Le président de l’association IPPA (Îles et Phares du Pays des Abers), Gérard Salou, a remercié les personnes présentes avant de présenter l’artiste Aurélien Bambagioni qui a expliqué sa démarche : « Cette exposition est le résultat de plusieurs résidences sur l’île. J’ai tenu un « podcast de bord » à chacun de mes séjours. J’ai tout de suite imaginé un triangle des feux de l’Aber, avec la maison phare de Wrac’h et ceux visibles : le phare de l’île Vierge et celui de Lanvaon dans l’axe du fanal de Wrac’h. C’est devenu le fil rouge de mon projet d’exposition. Trois films ont émergé de cette année de création : « Le triangle des feux » du nom éponyme de l’exposition, « La tempête » et « TUBA ». Cette trilogie dessine un triangle et trois angles d’approches du territoire, trois manières différentes de regarder ces phares », a-t-il expliqué.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/aurelien-bambagioni-ouvre-la-saison-d-expositions-de-l-ile-wrac-h-07-07-2022-13101713.php

 

 

Loeiza An Duigou écrit des histoires en breton

Steven Lecornu Publié dans Le Télégramme par Steven Lecornu le 01 juin 2022 à 07h00

 

Loeiza An Duigou est une jeune autrice en breton, installée à Plonéour-Lanvern.
Loeiza An Duigou est une jeune autrice en breton, installée à Plonéour-Lanvern.

Loeiza An Duigou écrit des romans fantastiques à destination de la jeunesse. La jeune autrice, installée à Plonéour-Lanvern, sera au festival Goéland masqué, du 4 au 6 juin à Penmarc’h.

Loeiza An Duigou sort tout juste d’une résidence rafraîchissante sur l’Île Wrac’h de Plouguerneau. Elle y a passé quinze jours en compagnie de l’illustratrice Anna Duval-Guennoc. Retirées du monde, elles ont collaboré à l’écriture d’un livre jeunesse en langue bretonne. Une première. Le roman devrait sortir au mois d’octobre. Un projet qui donne du peps à Loeiza An Duigou, fraîchement installée en Pays bigouden, à Plonéour-Lanvern. La jeune autrice, née à Quimperlé, a longtemps hésité avant de prendre la plume. « C’était un rêve que je ne m’autorisais pas à le réaliser », explique la jeune femme. En 2019, c’est le déclic. L’enseignante change de voie et décide de se consacrer entièrement à l’écriture. Elle n’a pas traîné puisqu’elle a déjà publié plusieurs nouvelles et romans courts (« Kerlutig » et la suite « Oremuz », « 13 straed ar Skav-gwarc‘ h » et le dernier « Rampo » aux éditions Al Liam). Il est question de sorcellerie, de magie et de mystère. Un cocktail envoûtant dont raffolent les ados !

 

« La langue bretonne a le goût de la terre »

Le breton ? Une évidence pour celle qui l’a appris, toute petite, auprès de sa grand-mère et de son père avant de rejoindre l’école Diwan puis l’université à Rennes (histoire de l’art et breton). « La langue bretonne a le goût de la terre. Elle a plus de proximité avec la nature que la langue française », confie la brittophone.

Cette année, Loeiza An Duigou fourmille de projets. Elle a récemment animé des ateliers d’écriture autour du « Barzaz Breiz », en lien avec l’exposition « Barzaz Breiz, le chant de la Bretagne », au Musée départemental breton, à Quimper. Une centaine d’élèves y ont participé. Ils ont rédigé des sortes de comptines énumératives et philosophiques.

Du 4 au 6 juin, la néo-Bigoudène est invitée à Penmarc’h parmi une cinquantaine d’auteurs. Dédié au polar, le festival Goéland masqué, fait une place de choix à la littérature bretonne. Loeiza An Duigou participera avec d’autres auteurs à une table ronde, lundi, à 10 h 30, sur le thème : « Comment écrire en breton en 2022 ? ».

 

Contact

Mail : loeiza.anduigou@outlook.fr

https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/loeiza-an-duigou-ecrit-des-histoires-en-breton-01-06-2022-13049854.php

Plouguerneau : le sculpteur Jérôme Durand offre un triptyque à l’Armorica

Le Télégramme, publié le 29 mai 2022 à 11h53

 

Le disque est centré sur l’île Wrac’h.
Le disque est centré sur l’île Wrac’h.

Sculpteur brestois, Jérôme Durand avait remporté un certain succès en exposant l’été 2016 ses crabes métalliques sur l’Île Wrac’h. En demandant à tous ceux qui lui en achetaient de lui fournir l’adresse où le crabe serait domicilié, il avait réalisé un planisphère, centré sur la Bretagne pour localiser la distribution territoriale de ses arthropodes. Pour remercier la commune de Plouguerneau, il vient d’offrir son « triptyque pour l’Île Wrac’h » à l’Armorica.

 

Crabes suspendus

Composée d’un disque apposé sur la façade, d’un demi-cylindre et d’un mobile créé à partir de ses crabes suspendus, cette œuvre a été mise en place par les services techniques de la ville et inaugurée, mercredi 25 mai, en présence des anciens présidents de l’association Îles et Phares du Pays des Abers, de la direction et du personnel du centre culturel.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/plouguerneau-le-sculpteur-jerome-durand-offre-un-triptyque-a-l-armorica-29-05-2022-13046875.php

 

En résidence à l’île Wrac’h de Plouguerneau, Motoko Tachikawa dans l’intimité du végétal

Le Télégramme, publié le 05 mai 2022 à 11h34

 

L’artiste a expliqué sa démarche aux membres de l’association de Plouguerneau.
L’artiste a expliqué sa démarche aux membres de l’association de Plouguerneau.

Motoko Tachikawa est une artiste japonaise installée à Paris qui travaille depuis longtemps à partir des formes végétales qu’elle explore pour réaliser des livres d’artistes. Comme elle l’explique : « Une relation transversale entre l’intime et l’identité culturelle et sociale relie ces livres aussi bien à mon travail de peintre qu’à cette série de dessins autour du végétal, à ma vie en France et au Japon, à mes séjours à l’étranger en résidence d’artiste : Londres, Irlande, Chine, Lituanie. La nature particulière de la région, la végétation et le climat de la Bretagne sont une inspiration importante pour mon nouveau travail ».

 

En résidence à l’île Wrac’h pour deux semaines

Depuis une semaine en résidence sur l’Île Wrac’h où elle reste encore une semaine, elle a invité les membres de l’association IPPA (Îles et Phares du Pays des Abers) à venir découvrir son travail. Mercredi, une vingtaine de personnes a pu admirer ses plongées dans l’intimité des plantes tout au long de séries répétitives où elle explore, entremêle et réinvente un monde végétal jamais figé. Elle repartira ensuite pour Paris où elle expose à la galerie Mauguin une série appelée « Coquelicots ».

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/en-residence-a-l-ile-wrac-h-de-plouguerneau-motoco-tachikawa-dans-l-intimite-du-vegetal-05-05-2022-13014145.php

 

Ivana Boris dompte la lumière à Plouguerneau

Le Télégramme, publié le 03 mars 2022 à 15h09

 

En attendant l’arrivée de la pénombre, Ivana a présenté le travail réalisé avec les enfants de Lilia.
En attendant l’arrivée de la pénombre, Ivana a présenté le travail réalisé avec les enfants de Lilia.

Samedi, Ivana Boris, photographe, actuellement en résidence à la maison-phare de l’Île Wrac’h, a invité les membres de l’association IPPA à participer à un atelier de « light-painting », technique combinant pose longue et sources lumineuses mobiles sur une scène obscure. Ces conditions réunies permettent de relever tout le parcours d’une lumière sur une photographie ainsi que l’éclairage du sujet par l’ensemble des lumières utilisées.

La nuit tombant vers 19 h et la lune étant très discrète, quelques membres, munis de lampes, torches ou frontales ont répondu à l’invitation. Ivana a commencé par montrer le travail réalisé avec les enfants des écoles de Lilia (photos avec rouleaux étalés par terre dans le phare), puis elle a présenté l’historique du light painting. Ensuite chaque participant a pu participer à cet « atelier de la lumière ». Avec de beaux résultats à la clé.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/ivana-boris-dompte-la-lumiere-a-plouguerneau-03-03-2022-12932328.php

 

À Plouguerneau, Loeiza et Anna : une création en breton sur l’Île Wrac’h

Le Télégramme, publié le 07 février 2022 à 16h14

 

Samedi 5 février, Anna et Loeiza avaient invité des membres de l’association IPPA (îles et phares du pays des Abers) et des amis pour présenter leur travail à Plouguerneau.
Samedi 5 février, Anna et Loeiza avaient invité des membres de l’association IPPA (îles et phares du pays des Abers) et des amis pour présenter leur travail à Plouguerneau.

C’est la première fois qu’une résidence sur l’Île Wrac’h de Plouguerneau se déroule intégralement en langue bretonne. Loeiza an Duigou, autrice et Anna Duval-Guennoc, illustratrice ne se connaissaient pas avant que leur maison d’édition Al Liam ne leur propose de travailler ensemble sur un projet de livre à destination de la jeunesse. Le pitch ? Une usine d’allumettes, au XIXe siècle, fait vivre tout un village mais les ouvriers y sont maltraités. Dans la forêt avoisinante, des choses curieuses se passent… Heureusement, une bande d’adolescents vient s’en mêler et va tout arranger. Pas encore de titre pour cette science-fiction historique qui parle d’écologie et de solidarité, mais le travail avance bien et le livre devrait sortir dans l’année. Pour Loeiza et Anna, c’est l’enthousiasme qui domine. Pouvoir se consacrer totalement à cet ouvrage dans un lieu privilégié ne peut que donner du cœur à l’ouvrage… En voyant naître une œuvre et une amitié.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-loeiza-et-anna-une-creation-en-breton-sur-l-ile-wrac-h-07-02-2022-12918936.php

 

FR3 Bretagne JT Local 12-13 – An Taol Lagad – Diffusion du 07/02/2022

Loeiza an Duigou et Anna Duval-Guennoc sont en résidence à la maison-phare pour préparer leur prochain ouvrage. Loeiza est autrice et Anna illustratrice. Elles sont brittophones et travaillent ensemble sur un livre illustré destiné à la jeunesse qui sera publié en breton aux éditions Al Liamm.

Le JT Local 12-13 – An Taol Lagad – du 7 février 2022 diffuse un reportage sur leur résidence.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/jt-local-1213-taol-lagad

FR3 Bretagne JT Local 12-13 An Taol Lagad Diffusion 07/02/2022

Deux artistes en résidence sur l’Île Wrac’h, à Plouguerneau

Le Télégramme, publié le 04 février 2022 à 11h43

 

Les deux artistes sont sur l’île jusqu’à la fin de la semaine.
Les deux artistes sont sur l’île jusqu’à la fin de la semaine.

Mardi, une équipe de la chaîne France 3 s’est rendue sur l’Île Wrac’h pour interviewer Loeiza an Duigou et Anna Duval-Guennoc. Les deux artistes sont en résidence à la maison-phare pour préparer leur prochain ouvrage. Loeiza est autrice et Anna illustratrice. Elles sont brittophones et travaillent ensemble sur un livre illustré destiné à la jeunesse qui sera publié en breton aux éditions Al Liamm.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/deux-artistes-en-residence-sur-l-ile-wrac-h-a-plouguerneau-04-02-2022-12917154.php

Cécile, Ditte et Marianne, une synergie foisonnante à l’île Wrac’h, à Plouguerneau

Le Télégramme, publié le 05 novembre 2021 à 14h19

Lecture : 1 minute.
Ditte, Cécile et Marianne avaient préparé un sympathique pot d’au revoir. L’occasion de recevoir, jeudi, des membres de l’association IPPA pour leur faire découvrir leur travail.
Ditte, Cécile et Marianne avaient préparé un sympathique pot d’au revoir. L’occasion de recevoir, jeudi, des membres de l’association IPPA pour leur faire découvrir leur travail.

C’est ce samedi 6 novembre que les trois résidentes du phare de l’île Wrac’h reprendront le chemin de Bruxelles, après quinze jours de créations libres du côté de Plouguerneau. Ce sont également les dernières résidentes d’une année particulièrement riche qui a vu se succéder de nombreux artistes venus de toutes les régions et même de l’étranger (Suisse, Italie…).

 

Amoureuses de la mer et du vent

Marianne Hansé est comédienne, Ditte Van Brempt et Cécile Balate, scénaristes et illustratrices. Amies de longue date, elles coordonnent, en Belgique, des projets d’art dramatique et se retrouvent régulièrement pour des travaux collectifs où elles laissent aller leur imagination et travaillent à six mains avec différentes techniques, du fusain à l’aquarelle. Amoureuses de la mer et du vent, elles se sont laissées guider par l’inspiration pour écrire le langage des algues sur le sable, les rochers ou la ronde des constellations.

Jeudi 4 novembre, le trio a organisé une rencontre avec des membres de l’association IPPA (Îles et phares du pays des Abers) pour leur faire découvrir leur travail foisonnant et, en particulier, un rouleau de papier sur lequel des haïkus délicatement peints racontaient leur quotidien.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/cecile-ditte-et-marianne-une-synergie-foisonnante-a-plouguerneau-05-11-2021-12861623.php

 

Radio Maupasse : une radio Suisse à l’Ile Wrac’h

Radio Légende, publié le 17 octobre 2021

https://www.youtube.com/watch?v=OJcz8uk3NoA

 

À Plouguerneau, Emma Baffet a achevé sa résidence sur l’île Wrac’h par une séance lecture

 

Le Télégramme, publié le 01 octobre 2021 à 12h28.
Avant son départ de Plouguerneau, Emma Baffet a lu quelques pages écrites pendant sa résidence aux membres de l’association Iles et phares du pays des Abers.
Avant son départ de Plouguerneau, Emma Baffet a lu quelques pages écrites pendant sa résidence aux membres de l’association Iles et phares du pays des Abers.

La résidence d’Emma Baffet sur l’île Wrac’h, à Plouguerneau, s’est achevée ce jeudi 30 septembre. La jeune artiste est repartie vers Sisteron, entre Gap et Marseille, où elle réside. Pendant dix jours, cette plasticienne et écrivaine, diplômée de l’école des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand en 2018, a travaillé sur l’île à la rédaction d’un livre dans lequel elle convoque les chants et les figures féminines qui ont disparu, oubliés par l’histoire. Avant son départ, elle a lu quelques pages écrites pendant sa résidence aux membres de l’association Iles et phares du pays des Abers.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-emma-baffet-a-acheve-sa-residence-sur-l-ile-wrac-h-par-une-seance-lecture-01-10-2021-12838081.php

 

À Plouguerneau, une vingtaine de courageux ont débroussaillé l’Île Wrac’h

 

Le Télégramme, publié le 29 septembre 2021 à 10h25
La vingtaine de bénévoles a profité d’un moment réconfortant après l’effort.
La vingtaine de bénévoles a profité d’un moment réconfortant après l’effort.

Profitant d’une belle journée d’arrière-saison, une vingtaine de membres de l’association Îles et Phares du Pays des Abers (IPPA) se sont retrouvés, samedi 25 septembre, pour effectuer un dernier entretien des terrains et des jardins de l’île Wrac’h. Armés de tronçonneuses, débroussailleuses et de brouettes, ils ont tondu, biné les allées, arraché le lierre et taillé les haies une dernière fois avant la période de pause hivernale. Ce moment s’est poursuivi par un pique-nique de fin de saison convivial.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-une-vingtaine-de-courageux-ont-debroussaille-l-ile-wrac-h-29-09-2021-12836605.php

 

À Plouguerneau, la mer de laine d’Anne Guibert-Lassalle en mémoire de sa mère

Le Télégramme, publié le 20 septembre 2021 à 11h28

 

Anne Guibert-Lassalle proposait, ce week-end, une plongée mémorielle à la poursuite de Jeanne, sa mère.
Anne Guibert-Lassalle proposait, ce week-end, une plongée mémorielle à la poursuite de Jeanne, sa mère.

Samedi 18 et dimanche 19 septembre, Anne Guibert-Lassalle présentait à la Maison de garde de Plouguerneau son exposition « L’innombrable sourire de la mer ». Cette installation de sculptures textiles a été conçue pendant quatre ans en se basant sur la mémoire de sa mère disparue, avant d’être finalisée lors d’une résidence à l’île Wrac’h. En résulte cette mer de laine et de tissus variés tricotés en point mousse, sur laquelle sont jetés des galets enveloppés dans de vieux pulls de sa mère et recouverts de la laine feutrée de ses moutons. Ailleurs, des portraits peints par sa mère, artiste également, sont recouverts de laine, ne laissant apercevoir que quelques détails du tableau.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-la-mer-de-laine-d-anne-guibert-lassalle-en-memoire-de-sa-mere-20-09-2021-12829758.php

 

À Plouguerneau, une rencontre pour la fin des expositions à l’île Wrac’h

Le Télégramme, publié le 03 septembre 2021 à 17h11

 

 

De gauche à droite, au premier plan : Nathalie Guen, Henri-Pierre Deroux et Alain Milon.
De gauche à droite, au premier plan : Nathalie Guen, Henri-Pierre Deroux et Alain Milon.

Pour clôturer les expositions de l’été au phare de l’île Wrac’h, les membres de l’association Îles et phares du Pays des Abers (Ippa) étaient conviés, mercredi, à une rencontre avec Alain Milon, invité par Nathalie Guen, pour parler des cartes incertaines (« dungungs »), réalisées avec des tiges de palme reliées de fibre de coco par les navigateurs des îles Marshall.

Elles ont servi d’inspiration à Nathalie Guen pour l’exposition, qu’elle a partagée avec Henri-Pierre Deroux. Professeur de philosophie et membre de l’institut universitaire de France, Alain Milon s’est intéressé aux déplacements dans des espaces indifférenciés comme le sable, la glace ou la mer.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-une-rencontre-pour-la-fin-des-expositions-a-l-ile-wrac-h-03-09-2021-12818800.php

Des toiles d’Alain Pignan au Cabellou à Concarneau

Le Télégramme, publié le 27 juillet 2021 à 18h34, modifié le 27 juillet 2021 à 19h08

 

Alain Pignan, artiste authentique et chaleureux.
Alain Pignan, artiste authentique et chaleureux.

Jusqu’au dimanche 1er août, à la chapelle Saint-Fiacre, le peintre Alain Pignan expose des extraits de son travail, énergiques et foisonnants, à son image. Comme tout Breton d’adoption, l’artiste est fasciné par la mer, son littoral et son activité. Prolifique, Alain Pignan dessine, peint, et compose avec une force non dénuée de poésie. La série de tableaux qu’il a réalisée lors d’une résidence sur l’île Wrac’h en 2017 en est la preuve. Ses assemblages mêlent de multiples techniques avec un trait parfois frénétique, et des fulgurances maîtrisées. Il intègre volontiers à ses œuvres des textes originaux ou des collages qui viennent compléter et rehausser l’ensemble. « Ces quelques mots sont une main tendue vers le spectateur pour le rassurer. C’est, quelques fois, la seule forme d’humanité qu’on y trouve », confie l’artiste. De la libre expression à des visions plus classiques, Alain Pignan invite le spectateur dans les tourments d’un monde empli d’énergies créatives et chaotiques. Une vraie vision artistique, et une « patte » reconnaissable.

L’exposition est visible de 10 h à midi, et de 15 h à 19 h.
 
https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/des-toiles-d-alain-pignan-au-cabellou-a-concarneau-27-07-2021-12798322.php

 

À Plouguerneau, deux expositions tout l’été sur l’île Wrac’h

Le Télégramme, publié le 12 juillet 2021 à 09h50
« Échos percés » est le titre de cette très belle double exposition.
« Échos percés » est le titre de cette très belle double exposition.

Jeudi, l’association IPPA (Îles et phares du pays des Abers) organisait une séance de travail avec Nathalie Guen et Henri-Pierre Deroux. Les deux artistes, qui exposent sur l’Île Wrac’h du 9 juillet au 31 août, ont donné aux adhérents de l’association qui vont assurer cet été les permanences, toutes les clés pour parler de leur travail aux visiteurs. La double exposition s’intitule « Échos percés ». Les horaires d’ouverture, en fonction des marées, sont consultables sur le site www.ippa-ile-wrach.bzh ou aux offices de tourisme.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-deux-expositions-tout-l-ete-sur-l-ile-wrac-h-12-07-2021-12788624.php

 

Dimanche, les phares faisaient la fête à Plouguerneau

Le Télégramme, publié le 06 juillet 2021 à 10h12

 

Le public de la fête des phares était heureux de faire la fête.
Le public de la fête des phares était heureux de faire la fête.

Samedi, c’était la fête des phares ! Après une grande braderie dans l’enceinte du phare de Lanvaon qui a rencontré un grand succès, c’est sur l’île Wrac’h que le public s’est retrouvé pour assister à plusieurs prestations. Le temps maussade et venteux n’a pas découragé une assistance visiblement heureuse de retrouver le chemin de la fête.

 

Bombardes et binious ont lancé la soirée qui s’est poursuivie par une lecture de textes de Xavier Grall, poète disparu il y a 40 ans, proposée par Jean-Pierre Gaillard, accompagné de Fabrice Thomas. Brigitte et Daniel du groupe Tali Moan ont ensuite fait chanter et danser un public ravi, avant de laisser la place aux sept musiciens et chanteurs du groupe Ed Du et son répertoire de chants de marins du monde. La soirée s’est achevée par une illumination du phare réalisée par les membres de l’association Îles et Phares du Pays des Abers (IPPA).

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/dimanche-les-phares-faisaient-la-fete-a-plouguerneau-06-07-2021-12784258.php

Festival Horizons, une expérience plurielle

Ouest-France, publié le 19/06/2021 à 05h05

Les trois artistes, Vincent Raude, Manuel Peraud et Nicolas Peoc’h, lors des prises de sons sur l’île Wrac’h.
 
Les trois artistes, Vincent Raude, Manuel Peraud et Nicolas Peoc’h, lors des prises de sons sur l’île Wrac’h. | OUEST-FRANCE

Le festival Horizons qui d’habitude se joue en extérieur a eu lieu, cette année, d’une manière différente. Malgré le fait que les concerts et activités musicales n’aient pas eu lieu, les trois artistes travaillant à l’île Wrac’h et au sémaphore ont pu mener à bien leur projet : composer un album mixte son et graphe en cinq jours. « Ils se sont vraiment bien éclatés », informe Manu Apprioual, directeur artistique du festival.

Il en est de même pour les plus petits. Dans le cadre du partage et de la transmission comme Horizons sait le faire, les jeunes ont été intégrés au festival Horizons kids.

« Le matin, Blutch, DJ électro rennais, est venu faire découvrir la musique électro à partir de sons de la nature qu’ont enregistrés les enfants. Et l’après-midi, ils ont profité de l’animation de l’association “Petits débrouillards” qui proposait des expériences autour de la préservation de la mer et du littoral », précise Typhaine Rioux, directrice de l’accueil de loisirs sans hébergement.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landeda-29870/festival-horizons-une-experience-plurielle-0ae77be3-d06e-466a-ae70-b2e67dda025e

Cet été, Nathalie Guen exposera ses poissons percés sur l’île Wrac’h

 

Le Télégramme, publié le le 16 juin 2021 à 11h48
Nathalie Guen exposera pendant les deux mois d’été sur l’Île Wrac’h.
Nathalie Guen exposera pendant les deux mois d’été sur l’Île Wrac’h.

C’est en nageant avec son père, enfant, que Nathalie Guen découvre d’étranges pierres percées qui lui rappellent des têtes de poisson. Elle apprend que ces étrangetés sont le fait de coquillages qui creusent des cavités dans ces pierres pour s’y cacher, l’érosion marine finissant par les percer. Pour leur construire une histoire, elle écrit leur vie imaginaire et leur fabrique des corps avec des objets glanés ici ou là : morceaux de bateaux échoués, carrelages trouvés sur une plage de Palerme, photos d’inconnus de Lisbonne ou pince à cornichons…

Des poissons et des cartes

Cet été, elle exposera ces poissons au phare de l’Île Wrac’h, accompagnés de cartes inspirées de celles d’Océanie. La semaine dernière, elle a peaufiné ses textes pendant une courte résidence avant de regagner Avignon, dimanche dernier, où elle continue d’exercer son métier de médecin. Elle illustrera ses poissons de cartes inspirées de celles des pêcheurs des îles Marshall (Océanie), réalisées en bâtonnets qui représentent ce qui est mouvant (la houle, les vagues, les courants…) et non pas ce qui reste fixe, comme les rochers ou le littoral.

Pratique

Exposition à la maison phare de Plouguerneau, sur l’île Wrac’h, du 9 juillet au 31 août.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/cet-ete-nathalie-guen-exposera-ses-poissons-perces-sur-l-ile-wrac-h-16-06-2021-12770051.php

 

À Plouguerneau, trois femmes pour raconter les femmes

Le Télégramme, publié le 06 juin 2021 à 13h00

 

Marie Le Scanve, Anaïs Nicolas et Pauline Guiller forment le collectif Scritur, en résidence d’écriture dans la maison phare de l’île Wrac’h, à Plouguerneau.
Marie Le Scanve, Anaïs Nicolas et Pauline Guiller forment le collectif Scritur, en résidence d’écriture dans la maison phare de l’île Wrac’h, à Plouguerneau.

Marie le Scanve, Anaïs Nicolas et Pauline Guillerm, du collectif Scritur, sont des amies de longue date. Garde du littoral, architecte et comédienne-auteure, elles sont en résidence d’écriture dans la maison phare de l’île Wrac’h, à Plouguerneau. Passionnées d’écriture, elles ont eu l’envie de se retrouver pour un temps créatif commun autour d’un voyage d’île en île, pour explorer le monde des phares et surtout celui des histoires des femmes de Bretagne.

Cap sur le Bretagne intérieure

Mercredi, elles ont accueilli les membres de la commission artistique de l’association IPPA (îles et phares du pays des abers) pour une lecture à trois voix de leurs textes en cours. Avec beaucoup de sensibilité, elles ont raconté leurs sensations devant le ballet des phares, ces signaux de la survie, et expliqué ce ressenti d’avoir eu, pour un temps, l’éternité pour elles. Après les phares, elles se retrouveront pour partir à la découverte des terres intérieures de Bretagne et de leurs habitantes.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-trois-femmes-pour-raconter-les-femmes-06-06-2021-12763257.php

voir aussi

https://www.letelegramme.fr/morbihan/ile-de-groix/trois-femmes-ecrivains-visitent-groix-et-les-iles-de-bretagne-07-02-2021-12700855.php

Christophe Le Baquer, peintre des métamorphoses, était en résidence sur l’île Wrac’h, à Plouguerneau

Le Télégramme, publié le 31 mai 2021 à 16h53

 

Christophe Le Baquer a passé une quinzaine de jours sur l’île Wrac’h, à Plouguerneau.
Christophe Le Baquer a passé une quinzaine de jours sur l’île Wrac’h, à Plouguerneau.

Peintre, dessinateur et sculpteur, Christophe Le Baquer a achevé, en fin de semaine dernière, sa résidence d’une quinzaine de jours sur l’île Wrac’h, à Plouguerneau, par une rencontre avec les membres de la commission artistique de l’association IPPA (Iles et phares du pays des Abers). C’est à 27 ans qu’il a entrepris des études d’art à Brest avant de s’installer à Perros-Guirec (22), Loperhet et enfin Ploumanac’h (22). D’abord attiré par l’abstraction, il se consacre à restituer sa vision du monde. Contemplatif, il s’imprègne du réel qui l’entoure, dans l’esprit des artistes orientaux, au cœur de la métamorphose et des frontières.

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/christophe-le-baquer-peintre-des-metamorphoses-etait-en-residence-sur-l-ile-wrac-h-a-plouguerneau-31-05-2021-12759652.php

Un nouvel atelier-galerie sur l’Île Wrac’h à Plouguerneau

 

Le Télégramme, publié le 28 mai 2021 à 10h20
L’ancien local technique du phare est transformé en un nouvel atelier.
L’ancien local technique du phare est transformé en un nouvel atelier.

Il y a plusieurs années, le local technique où se trouvaient les blocs électrogènes de secours du phare de l’Île Wrac’h a été donné à l’association IPPA (Îles et phares du Pays des Abers) après l’installation de panneaux solaires et d’une éolienne plus performante.

 

Longtemps utilisé comme local de réserve, il vient d’être entièrement rénové par les membres de l’association pour en faire un atelier supplémentaire pour les artistes en résidence ainsi qu’une galerie d’exposition.

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/un-nouvel-atelier-galerie-sur-l-ile-wrac-h-a-plouguerneau-28-05-2021-12757661.php

 

Landéda. Horizons 2021 proposera un album enregistré en cinq jours

Vincent Raude (électroniques) et Nicolas Peoc’h (saxophone) du groupe Énergie noire.
Vincent Raude (électroniques) et Nicolas Peoc’h (saxophone) du groupe Énergie noire. | ERWAN DANIEL

Le festival Horizons 2021, intitulé Witches Brew/Noz Wrac’h aura, malgré tout, bien lieu cette année. Mais pas sous la forme originelle, ni sous une forme en déambulation, avec différents intervenants musicaux, comme il en a été question à un moment.

Non, cette année, l’équipe d’Horizons, qui a plus d’un tour dans son sac et qui est très attachée à son territoire, a encore une fois décidé d’innover. Pour cela, un projet en résidence semble le mieux correspondre aux normes sanitaires actuelles.
« Garder le lien »
« Pour le moment, on ne pourra pas accueillir le public, mais on pourra tout de même garder le lien avec lui », explique Manu Apprioual, directeur artistique.
L’idée : mettre en avant l’Aber-Wrac’h, en incluant dans le projet trois artistes, dont deux musiciens (Vincent Raude et Nicolas Peoc’h) formant le groupe Energie noire et l’artiste pictural Fzr Sethi (Manuel Peraud), qui saura accompagner la musique par ses créations graphiques.
« Le but est de créer un morceau nouveau chaque jour et de l’accompagner d’une création visuelle . Pour cela, les artistes, logés dans la commune de Landéda, se rendront chaque jour sur l’île Wrac’h, en bateau, pour y effectuer des enregistrements sonores et visuels. La composition se fera, quant à elle, au sémaphore, où nous allons créer un véritable studio d’enregistrement. »
Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas là d’un ou plusieurs concerts, mais d’une création inspirée de l’environnement qu’est l’Aber-Wrac’h. « La restitution de la création se fera lorsque les conditions sanitaires le permettront, peut-être en septembre », indique Manu Apprioual.
Le musicien Blutch
En parallèle, les jeunes des écoles de la commune et du centre de loisirs ne sont pas laissés pour compte. « Le musicien Blutch viendra les mercredis matin et après-midi, à la demande d’Horizons, initier les jeunes à la création musicale. L’association Les petits débrouillards viendra participer à un atelier de sensibilisation aux sciences et à l’environnement. »
Cet événement aura lieu du lundi 31 mai au vendredi 4 juin, date à laquelle l’album, créé en cinq jours, pourra être, par la suite, joué n’importe où en concert.
À noter que la caravane Horizons sera présente au marché de Lannilis.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/landeda-29870/landeda-horizons-2021-proposera-un-album-enregistre-en-cinq-jours-4d8dd172-be58-11eb-abf4-4820d94bd36d

Le grand bleu de Candice Quedec sur l’île Wrac’h

Le Télégramme – Publié le 20 mai 2021 à 14h07

 

Candice Quedec est passionné par le monde marin et sous-marin.
Candice Quedec est passionné par le monde marin et sous-marin.

Originaire de Brest, Candice Quedec est une artiste aux multiples talents. Après des études de design aux Beaux-Arts de Rennes et d’histoire de l’art à l’École du Louvre (Paris), elle s’engage dans des missions humanitaires en Indonésie puis découvre l’Islande, qui va devenir son pays d’influence. C’est sous le nom d’artiste « Minuit » qu’elle travaille depuis un peu plus d’un an à Brest dans les ateliers partagés de Louis, un collectif d’artistes et d’artisans installé au 12, rue Pasteur.

Aquarelle à l’eau de mer
Fortement inspirée par le monde de la mer, elle utilise différentes techniques (tissu, céramique, peinture…) et choisit celle qui donne sens à son travail. Elle est aussi la créatrice de l’aquarelle à l’eau de mer qui permet, au séchage, d’obtenir des effets de cristallisation qui varient avec l’eau utilisée.Pendant dix jours, elle était l’hôte de l’Île Wrac’h où elle a commencé un travail autour des pierres, seul repère stable du paysage, qu’elle peint dans des camaïeux de bleu, tout en continuant ses recherches d’aquarelliste.
Pratique

Site internet, www.m-i-n-u-i-t.com ; page Instagram/minuit

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/le-grand-bleu-de-candice-quedec-sur-l-ile-wrac-h-20-05-2021-12753061.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=

À Landéda, le festival Horizon open sea annulé soutient Énergie noire, en résidence sur l’île Wrac’h

Le Télégramme, publié le 20 mai 2021 à 11h24

 

Pas de festival Horizons open sea cette année encore en raison de la crise sanitaire, mais une résidence artistique à l’île Wrac’h. Le duo Énergie noire va s’imprégner des lieux pour une création musicale, mais pas seulement.

Le duo Énergie Noire va vivre une résidence d’artiste sur l’île Wrac’h.

Le duo Énergie Noire, composé de Nicolas Péoc’h au saxophone et Vincent Raude à l’électronique, s’installera une semaine, du 31 mai au 4 juin, dans la résidence d’artiste de l’île Wrac’h, à Plouguerneau, pour s’imprégner des lieux et de leur atmosphère. Le peintre-illustrateur muraliste Feezer, dit FZR Sethi, interprétera graphiquement la musique produite et le terrain de jeu qui l’aura inspiré. « Mon processus de création intègre la fabrication de mes propres outils : rouleaux, pinceaux, mousses à multiples broches. L’intention de création émerge ainsi en amont de la production. C’est ce qui la rend plus intime, plus personnelle », précise-t-il.

Musique illustrée

Chaque morceau sera ainsi accompagné d’une illustration inédite, dont l’assemblage pourra composer le visuel de l’album complet qui en ressortira à l’issue de cette expérience. « L’idée première de ce projet est de pousser plus loin ces limites de composition, en intégrant dans ce tissu musical des éléments directement issus d’un territoire donné : l’île Wrac’h, son aber et leur environnement maritime. Cette méthode permet au groupe d’intégrer à sa démarche de création des éléments extra-musicaux : paysages sonores, collectages, mise en relation avec des événements propres au lieu, tels que les marées, la faune ou encore les extinctions ou allumages des phares environnants », expliquent les organisateurs

La restitution de ce travail pictural pourra se faire sous forme de projections en plein air (mapping), de peinture de façades sur les communes et lieux investis par la résidence, laissant ainsi une trace indélébile du passage des artistes et de leurs regards posés sur le territoire.

 

 

 

https://www.letelegramme.fr/finistere/landeda/a-landeda-le-festival-horizon-open-sea-annule-soutient-energie-noire-en-residence-sur-l-ile-wrac-h-20-05-2021-12752922.php

Récital de poésie sur l’Île Wrac’h avec Laure Samana

Le Télégramme – Publié le 11 mai 2021 à 16h34

 

Laure Samama a lu ses textes aux membres de la commission artistique.
Laure Samama a lu ses textes aux membres de la commission artistique.

Samedi, après une résidence de deux semaines à l’île Wrac’h, Laure Samama, écrivaine, photographe et architecte, a offert une lecture de ses poèmes aux membres de l’association « Îles et phares du Pays des Abers » (ÎPPA). Au cœur des éléments, accompagnée de la rumeur du vent, elle se ressource et scrute en profondeur « les cavités d’une mémoire déposée ». Elle dit ses sensations, la protection de la mer, et le rapport au temps si particulier sur l’île. Ses recueils sont sobrement illustrés par ses photos, impressions de végétaux et caractères typographiques en plomb.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/recital-de-poesie-sur-l-ile-wrac-h-avec-laure-samana-11-05-2021-12748545.php

 

 

À Plouguerneau, les mondes secrets de Pierre et Clémens Coulon

 

Le Télégramme – Publié le 27 avril 2021 à 15h58
 
Pour Pierre Coulon, venu de Paris, et son fils Clémens, de Montpellier, c’est aussi une façon de se retrouver sur un projet commun.
Pour Pierre Coulon, venu de Paris, et son fils Clémens, de Montpellier, c’est aussi une façon de se retrouver sur un projet commun.

Pierre Coulon et son fils Clemens ont terminé, ce dimanche, leur semaine de résidence sur l’Île Wrac’h, à Plouguerneau. Pendant leur séjour, ils se sont laissés envelopper tous les matins par le site, arpentant l’île carnet en main, pour noter chaque découverte, chaque sensation, de la plus petite à la plus vaste.

L’après-midi, dans de petites maisons découpées dans du bristol, ils ont restitué leur ressenti, mêlant les paysages, les algues, les rochers et les corps dans un foisonnement où les échelles s’entremêlent. À l’intérieur de chaque maison, par de subtiles anamorphoses, le spectateur devient voyeur et pénètre, grâce à une petite ouverture, dans l’intimité de chacun de ces mondes.

Ce travail débouchera sur une exposition qui permettra, avec un dispositif optique, de découvrir l’extérieur et l’intérieur des maisons. Les carnets seront ensuite édités et les maisons proposées en planches imprimées que l’on pourra découper.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/a-plouguerneau-les-mondes-secrets-de-pierre-et-clemens-coulon-27-04-2021-12741428.php

 

L’art pour combattre l’oubli

Le Télégramme – Publié le 9 avril 2021 à 10h16

 

 
Lecture : 1 minute.
Eschyle parlait du « sourire innombrable des flots », Anne et Ireneo ont’ils retrouvé celui de leurs enfance ?
Eschyle parlait du « sourire innombrable des flots », Anne et Ireneo ont-ils retrouvé celui de leurs enfance ?

Anne Guibert-Lassalle et Ireneo Nicora, artistes plasticiens, achèvent une résidence de deux semaines sur l’Île Wrac’h. La première travaille des techniques textiles avec une prédilection pour la laine de ses propres moutons, le second sert une démarche « plus conceptuelle pour laquelle le cheminement est plus important que la finalité ». Appréciant mutuellement leur travail, ils ont eu l’idée de travailler sur le souvenir de leurs mères, toutes deux décédées. Comment arrêter la fuite des souvenirs ? Comment les sauver et garder intacts les ponts avec le passé ?

À partir de photos argentiques, Ireneo Nicora a cousu autour d’une pierre venue de son Tessin natal (région à cheval sur la Suisse, ou il est né, et l’Italie) les mots de sa mère pour en faire un balluchon comme ceux des émigrants. Anne Guibert-Lassalle, de son côté, a emballé des pierres dans les lainages de sa mère, tout en notant ses souvenirs retrouvés dans un carnet de route. Deux démarches émouvantes et d’une rare qualité artistique.

Pratique : http://www.anne-gl.fr/ ;   http://www.ireneonicora.com/

 

Le monde insolite du plasticien Adriano Riva, en résidence à l’île Wrac’h

Le Télégramme – Publié le 16 mars 2021 à 17h07

Lecture : 1 minute.
Adriano Riva travaille sur l’effet glitch (cette chaise, par exemple), et il crée également des masques en plâtre et papier.
Adriano Riva travaille sur l’effet glitch (cette chaise, par exemple), et il crée également des masques en plâtre et papier.

Adriano Riva est originaire du sud de la Suisse italienne, non loin de Milan. Artiste complet, il suit d’abord une formation dans une école de clowns à Paris, avant de s’installer avec son amie, Elsa, à Berrien, dans le Centre-Bretagne. C’est là qu’ils créent « Le bureau des pensées perdues », bureau itinérant dont la mission est d’aider les gens à retrouver leurs pensées d’enfants.

 

Également plasticien, il est pour quinze jours sur l’Île Wrac’h, en Plouguerneau, où il travaille sur un projet autour de l’effet « glitch » (« problème », en anglais). Il déforme des objets et les déstructure pour construire une nouvelle réalité.

https://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/plouguerneau-le-monde-insolite-du-plasticien-adriano-riva-en-residence-a-l-ile-wrac-h-16-03-2021-12719984.php

 

Une amoureuse de la mer en résidence à l’Île Wrac’h, en Plouguerneau

Le Télégramme – Publié le 05 mars 2021 à 14h20

Lecture : 1 minute.
Ivana Boris est pour deux semaines dans la maison-phare de l’Île Wrac’h.
Ivana Boris est pour deux semaines dans la maison-phare de l’Île Wrac’h.

Ivana Boris, actuellement en résidence de deux semaines à l’Île Wrac’h, en Plouguerneau, est née près de Milan. Après des études de communication et de relations sociales qu’elle poursuit à Nice, elle entame une formation de photographe à Nice et Marseille, puis en Italie, où elle participe à de nombreux stages. Pour elle, la photographie est un médium qui lui sert à raconter des histoires, le cliché doit faire sens, être une écriture. Après un grave accident et un an de convalescence, elle associe la photo à ses nombreux voyages. Elle marche dans les grands espaces, les lieux isolés, les sites archéologiques. Ce contact étroit avec la nature et les êtres qui la peuplent sont chaque fois, pour elle, un éveil de la conscience et une leçon d’humilité.

ON S’ACTIVE DANS LES PHARES DE L’ABER WRAC’H

Le Chasse-Marée – Publié le 2 décembre 2020

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© Yann Caradec
 

La maison-feu de l’île Wrac’h et le phare à terre de Lanvaon balisent le délicat chenal de l’aber-Wrac’h. Œuvrant dans la continuité, et même dans la fraternité, deux associations veillent sur deux d’entre eux. D’un côté, Île et phares du pays des abers (IPPA) prend soin de la maison-feu de l’île Wrac’h depuis 2002. Après une grande restauration, ce site en semi-insularité – accessible de 3 heures avant à 3 heures après la basse mer – accueille près de 7 000 visiteurs par an pour des expositions d’artistes l’été et dans l’espace dédié au rôle du phare. Le lieu sert aussi de résidence d’artistes. « Nous travaillons à une nouvelle muséographie qui sera présentée au public le 14 juin », explique Bernard Cousquer, président fondateur de l’IPPA.

De l’autre côté, l’association qui gère le phare amer de Lanvaon est présidée par Yann Souche, graphiste de métier… qui réalise la scénographie de la maison-feu de l’île Wrac’h : « L’espace sera agrandi aux deux salles avec la contrainte de tout démonter quand la maison est occupée par des artistes ; nous allons utiliser des voiles auriques comme supports aux textes et, au sol, une grande carte du SHOM sera reproduite. » Pendant ce temps, on s’active aussi dans le phare de Lanvaon : l’escalier en chêne est refait, les planchers et les murs sont rafraîchis, et l’électricité mise en conformité. Le phare rouvrira à l’été 2022 avec une exposition de Râmine. « Après avoir exposé de nombreux artistes, nous projetons de nous spécialiser dans la bande dessinée maritime », explique le jeune président, qui travaille aussi sur un projet de réalité virtuelle augmentée pour les handicapés…

Jeudi, les partenaires se sont retrouvés pour mettre la dernière main à ce « Retour à la terre ».
Jeudi, les partenaires se sont retrouvés pour mettre la dernière main à ce « Retour à la terre ».

Après plusieurs semaines consacrées à la mer, la médiathèque va de nouveau s’ancrer sur la terre ferme en proposant une thématique sur la nature, ses richesses et les dangers qui la menacent. Pour ce « Retour à la terre », nom de l’événement, de nombreux partenaires se sont associés parmi lesquels le Phare de l’Île Wrac’h (IPPA), les Ancolies (jardin partagé), Bretagne Vivante, Les chouettes plumes (atelier d’écriture) et « Nous voulons des coquelicots »…Des conférenciers seront présents pour parler de la cuisine des plantes sauvages (Moïse Leblanc- 14 juin), des jardins en bord de mer (David Royer- 5 juillet), de biodiversité (Alain Bars -18 juin) et de l’art du paysagiste (Alice Derrien- 29 juin). On ira également se promener vers les jardins de l’Île Wrac’h (25 juin) et à la découverte des fleurs sauvages du bourg avec Bretagne Vivante (19 juin)….

Un moment de grâce qui restera longtemps dans les mémoires
Un moment de grâce qui restera longtemps dans les mémoires

Samedi matin, les amateurs de musique qui avaient fait le déplacement jusqu’à l’Île-Wrac’h ont vécu un moment exceptionnel. En résidence sur l’île depuis deux semaines, la hautboïste Marika Lombardi proposait un récital à la maison du phare, qu’elle avait intitulé « Sons entre ciel, mer et sable ». Au travers des œuvres joués, les spectateurs ont pu découvrir non seulement une formidable soliste à la virtuosité éblouissante mais également ce qu’on appelle « une belle personne ». D’une grande générosité, sensible, pédagogue et sachant à merveille entraîner le public dans son monde de poésie, elle a proposé dans son programme les différents mouvements des « Fantaisies 1 et 3 », de Georg Philipp Telemann, la sarabande et la bourrée de la « Partita en la mineur », de Jean-Sébastien Bach, et les extraordinaires variations des « Folies d’Espagne », de Marin Marais. Entre chacune de ces pièces, l’artiste a également improvisé, dans la pure tradition baroque, sur les thèmes du ciel, de la mer et du sable, ses compagnons de tous ces jours îliens…

Pédagogue reconnue, Marika Lombardi enseigne dans divers conservatoires, à Paris, où elle est désormais établie. Elle propose des master class de hautbois et de musique de chambre dans le monde entier.
Pédagogue reconnue, Marika Lombardi enseigne dans divers conservatoires, à Paris, où elle est désormais établie. Elle propose des master class de hautbois et de musique de chambre dans le monde entier.

Hautboïste formée au conservatoire de Milan, lauréate de nombreux prix, Marika Lombardi est en résidence depuis le week-end dernier sur l’île Wrac’h. Après avoir été hautbois solo dans l’orchestre Giuseppe Verdi, de Milan, dirigé par Daniele Gatti, Marika Lombardi se perfectionne à Paris et en Europe auprès de Pierre Pierlot, Maurice Bourgue, Ingo Goritzki, Lothar Koch… Son parcours de musicienne est balisé par de nombreux prix (Fondation Cziffra…) en soliste comme en orchestre de chambre. Mercredi, elle a reçu sur l’île des élèves de l’école de musique du Pays des Abers, accompagnés de leur directeur, et leur a présenté son instrument, improvisant avec le saxophoniste Gilbert Bellec. Samedi, à 11 h, elle proposera un récital « Sons entre ciel, mer et sable », gratuit et ouvert au public. Au programme : Telemann, Bach, Marin Marais et des improvisations. Le concert sera suivi d’un apéritif offert par l’association IPPA (Îles et phares du Pays des Abers). Cet échange pourra être prolongé, pour ceux qui le souhaitent, par un pique-nique (apporter son viatique !).

Art. Anne Da Silva, en attendant l’expo

En collaboration avec la Médiathèque de Plouguerneau dans le cadre de son animation « Spluj dans l’eau », l’artiste Anne Da Silva, a présenté mardi son travail. Telle une Pénélope contemporaine, elle passe de longues heures à laver, tanner, préparer et coudre des peaux de poissons afin de créer des volumes aux formes épurées qu’elle exposera dans le phare en juillet. Le public nombreux a été ravi de pouvoir toucher les peaux et de découvrir, en photo, les formes étonnantes des sculptures réalisées.

Anne Da Silva. Artiste et alchimiste

Anne Da Silva ouvrira son atelier et fera découvrir son travail mardi sur l’Île Wrac’h.
Anne Da Silva ouvrira son atelier et fera découvrir son travail mardi sur l’Île Wrac’h
Sculptrice, elle réalise également des installations et travaille à partir de matières organiques végétales ou animales, feuilles, graminées, plumes, écorces, os… qu’elle ramasse au fil de ses promenades Depuis une première résidence sur l’Île Wrac’h l’an dernier, elle utilise des peaux de poissons qu’elle tanne et sèche. Par une sorte de transmutation, la matière, dépouillée de son animalité, devient précieuse et tend vers l’épure tout en gardant sa force symbolique. Une formation en charpente lui permet de construire des structures pour accueillir certaines de ses présentations.Après une première installation à la Maison de la Fontaine, à Brest, Anne Da Silva est de nouveau en résidence sur l’île pour préparer « Veillée », l’exposition qui sera ouverte au public en juillet dans la maison-phare. Mardi, à partir de 15 h, elle invite le public à venir la rencontrer sur l’île pour parler de sa démarche artistique et découvrir son travail.

Plouguerneau. Les Grandes marées passionnément, saison 5 !

Ouest-France Publié le

Ls acteurs locaux : Piokan, Plouguerneau Nature Environnement, Breizhenson, IPPA, la médiathèque, l’écomusée des goémoniers, Surfing des Abers et les Vedettes des Abers.
Les acteurs locaux : Piokan, Plouguerneau Nature Environnement, Breizhenson, IPPA, la médiathèque, l’écomusée des goémoniers, Surfing des Abers et les Vedettes des Abers. | OUEST-FRANCE

Pour la 5e édition, l’office du tourisme du Pays des Abers (Finistère) propose, du vendredi au lundi de Pâques, une pleine brassée d’idées culturelles, historiques et sportives pour vivre intensément l’événement. Depuis 2014, l’office de tourisme du Pays des Abers propose aux professionnels et acteurs associatifs locaux de se fédérer pour monter un programme d’animations ouvert à tous.Pour ce week-end pascal, les coefficients de marée évoluent entre 101 et 108, une occasion formidable de découvrir pendant quatre jours, à sa façon, les îles de la commune, les trésors du potager de la mer, mais aussi de vivre des expériences inédites !

Les îles à pied

Muni de bottes et de vêtements chauds, le visiteur peut se lancer à la conquête de l’estran dès le vendredi 19 avril. Il peut ainsi rejoindre l’île Vierge pour visiter le phare (vendredi 19l, à 12 h et samedi 20 avril, à 12 h 45). Le retour à terre se fera en bateau avec les Vedettes des Abers. Plus calme, il peut participer à une sortie découverte des algues avec Danielle Prigent… Bien sûr, tous les jours, il est possible de se rendre sur l’île Wrac’h. Ce week-end, la maison-phare sera ouverte et les bénévoles de l’association Ippa offrent une collation samedi, de 13 h à 16 h.

Les différents partenaires ont présenté le programme à la maison de garde du Korejou.
Les différents partenaires ont présenté le programme à la maison de garde du Korejou.

Sous l’égide de l’office de tourisme, la médiathèque, l’écomusée, Breizhenson, Piokan, IPPA, surfing des Abers, et les vedettes des Abers proposent, comme chaque année depuis cinq ans de nombreuses animations à l’occasion des grandes marées. Pendant quatre jours, du vendredi au lundi de Pâques, on pourra découvrir les îles à pied avec Danielle Prigent (Stagadon), mais également l’estran (dans le potager de l’océan le dimanche 21 et les nurseries naturelles le lundi 22), l’Île Vierge avec retour en bateau (vedettes des Abers) et l’île Wrac’h avec IPPA.

Pour achever leur résidence au phare de l’île Wrac’h, Malvina Migné et Camille Varenne ont proposé, vendredi, à la médiathèque, un atelier théâtre destiné aux enfants. Pendant plus de trois heures, ceux-ci ont improvisé pour faire vivre les trois étages de la « Maisoun’ », inspirée du spectacle « La Déferle » des deux jeunes auteures. Grâce à des jeux et des improvisations, ils ont construit différents personnages. Cet atelier leur a permis de travailler à la fois le corps et la parole tout en laissant libre cours à leur imagination.

Pendant un après-midi, la maison phare a été transformée en un lieu de jeu absurde et délicieux.
Pendant un après-midi, la maison phare a été transformée en un lieu de jeu absurde et délicieux.

Malgré le temps maussade, le public est venu nombreux sur l’Île Wrac’h, mercredi après-midi, pour la restitution de la résidence de la jeune compagnie lyonnaise « Lunée L’ôtre ». Pendant deux semaines, Camille Varenne, Malvina Migné, Clémence Zakiri et Sarah Brochart-Levy ont improvisé au fil de l’eau pour construire « Déferle », leur prochain spectacle.

Un monde plein de poésie

Avec beaucoup de sensibilité, les quatre jeunes artistes ont présenté cinquante minutes d’un premier jet de cette histoire d’enfants qui se construisent un monde plein de poésie, peuplé de rires, d’inquiétude, d’angoisse parfois. Ils dialoguent dans un langage qui n’est pas sans rappeler Tardieu, les surréalistes ou « Le Saperleau », de Gildas Bourdet. Les mots se déforment, craquent comme dans un miroir à tordre le langage, provoquant un plaisir jubilatoire. Le public se laisse prendre de bon cœur dans la toile de l’imaginaire des comédiens.
Un goûter a permis de dialoguer avec les artistes et les spectateurs étaient nombreux à souhaiter revoir le spectacle achevé.

Réunis ce week-end, les membres de la commission artistique de l’Ippa (Îles et Phares du Pays des Abers) ont dévoilé la nouvelle saison qui vient de commencer avec l’arrivée des premiers résidents.

Les comédiens de « Lunée L’ôtre », Malvina Migné et Camille Varenne, sont présentes depuis fin mars : restitution de leur travail ce mercredi 10 avril, à 14 h 30 et atelier à la médiathèque le vendredi 12 avril. Suivront Anne da Silva, Marika Lombardi, hautboïste, Bruno Chevillotte, plasticien, Susie Zappa, écrivain et Nathalie Guen, cailloux percés.

 Brest. L’Éblouissement climatique transcendé par Anaïs Dunn

photo l’artiste anaïs dunn en compagnie de l’adjoint à la culture de la ville de brest, réza salami, devant l’une de ses sculptures iceberg exposées à la maison de la fontaine. © ouest-france

L’exposition qui ouvre ses portes vendredi 29 mars 2019, à la maison de la Fontaine à Brest, offre une réflexion sur l’environnement et la pollution. Un ensemble de recherches sculpturales où l’artiste interpelle et ouvre la réflexion.

Temps et pollution

Le plastique, transcendé sur les trois niveaux de l’exposition, ne peut qu’interpeller. Une prise de position voulue par la créatrice.

La vidéo d’une transatlantique de l’artiste y côtoie un pétrolier en sac plastique noir, œuvre d’une précédente résidence sur l’île Wrac’h à Plouguerneau, des sculptures en déchets classés par couleurs viennent éclairer l’ensemble. « Je veux mettre en évidence les pollutions. C’est mon thème de prédilection », explique Anaïs Dunn.

Nouveau propriétaire à la maison-phare de l’île Wrac’h

Ouest-France Publié le

Lors de l'assemblée générale de l'Ippa, le président a expliqué que près de 7 000 visiteurs sont venus, cette année, à la maison-phare de l'île Wrac'h.
Lors de l’assemblée générale de l’Ippa, le président a expliqué que près de 7 000 visiteurs sont venus, cette année, à la maison-phare de l’île Wrac’h.

Vendredi soir, l’association Ippa (Îles et phares du pays des Abers) tenait son assemblée générale à la Maison de la mer de Plouguerneau. Les adjoints Andrew Lincoln, premier adjoint, et Philippe Cariou, à la culture, représentaient la commune.Devant la trentaine de membres, le président Jean-Pierre Pommeret a dressé un bilan positif: « Les expositions estivales de Barbara Thaden et Michel Thépaut ont été très visitées. » De plus, durant les cinq mois d’occupation, pas moins de dix résidences d’artistes, qu’ils soient plasticiens, cinéastes ou photographes, ont été programmées.Les animations comme Grandes marées, Phares en fête ou les Journées du patrimoine attirent aussi de plus en plus de visiteurs. En tout, 7 000 personnes ont fait le déplacement.« L’année 2018 est surtout marquée par le fait que les Phares et balises cèdent la maison-phare de l’île Wrac’h et ses jardins au Conservatoire du littoral. Pour notre association, qui a toujours tenté de gérer le lieu en respectant l’environnement, ce changement de propriétaire est satisfaisant. » La convention sera signée au printemps et Jean-Pierre Pommeret promet une grande fête pour l’occasion.

 

Île Wrac’h. Une histoire d’art et d’amitié

Anne Bothuon, sculptrice, Fanny Crenn, qui brode des bannières, et Emma Forestier, dessinatrice et peintre, se connaissent depuis longtemps. Elles sont amies et ont même eu l’occasion d’exposer ensemble. Pendant quinze jours, elles sont venues en résidence sur l’île Wrac’h, où elles ont vécu à la fois une expérience de création et d’amitié. Samedi, avant leur départ et ravies de leur séjour, elles ont offert un café-gâteaux aux adhérents d’Ippa (Îles et phares du pays d’Iroise) pour présenter leurs travaux.

Biploum s’est laissée inspirer par la force de l’île et des éléments.
Biploum s’est laissée inspirer par la force de l’île et des éléments.

Installée sur l’Île Wrac’h depuis deux semaines, l’artiste Biploum termine, ce dimanche, sa résidence. Quinze jours pendant lesquels elle est revenue vers le « pensé », jouant avec la brume et racontant des histoires de l’île et de ses gardiennes, véritables ou rêvées, en jouant sur les symboles et les images qui peuplent l’Île.Charpentier aux .Née à Nantes et élevée en Vendée, Biploum fait ses études aux Beaux-Arts de Nantes avant de poursuivre ses études à Brest. C’est là qu’elle découvre la menuiserie …Elle s’installe à Crozon et se passionne pour le « pensé », discipline qui lui offre le moyen de développer son imaginaire et sa sensibilité. Elle s’ouvre ensuite à d’autres disciplines : dessin, illustration, pâte à modeler, terre, liège…

Après des études aux Beaux-Arts de Brest et Nîmes, Michel Thépaut enseigne au lycée Vauban à Brest.
Après des études aux Beaux-Arts de Brest et Nîmes, Michel Thépaut enseigne au lycée Vauban à Brest.

Il y avait beaucoup de monde samedi pour le vernissage de la seconde exposition de l’été dans la maison du phare de l’Île Wrac’h. Sur les longues toiles qui occupent tout l’espace, deux sujets dominent dans l’œuvre de Michel Thépaut : le cheval et les coquillages. Le premier thème est venu de la volonté de garder une image du cheval avec qui il a vécu vingt ans et qui arrivait en fin de vie. Le spectateur est immergé au centre du dispositif, parmi ces galops mouvants imprimés au pochoir ou en monotype. Le travail sur les coquillages a débuté en 2010 après des recherches menées sur la zone Natura 2000 de Guissény. Le travail de gravure sur bois garde encore la trace de l’énergie du dessin en noir et blanc sur papier. Une superposition de quatre passages de couleur permet de créer des effets de profondeur. L’exposition sera ouverte jusqu’à début septembre.

Phares en fête. Le public au rendez-vous

Ce week-end, énorme succès de la nouvelle édition de Phares en fête. Sur l’île Wrac’h, la dégustation-causerie sur l’ostréiculture, animée par Emmanuel Legris, les lectures poétiques de Jean-Pierre Gaillard…

Les organisateurs se sont retrouvés, mercredi, à Lanvaon, devant l’exposition des phares du monde.
Les organisateurs se sont retrouvés, mercredi, à Lanvaon, devant l’exposition des phares du monde.

Avec l’été, Phares en fête pointe le bout de son nez. Pour cette seizième édition, trois associations plouguernéennes se sont réunies pour composer un programme original sur trois jours. Samedi et dimanche, rendez-vous au phare en Lanvaon et sur l’île Wrac’h pour prendre part à l’une des fêtes les plus attendues de Plouguerneau et le samedi 29, la fête continuera à la pointe du Kastell Ac’h.Cet événement, initié par la mairie lors du centenaire du grand phare en 2002, est pris en charge cette année par trois associations locales : Lanvaon (qui fête ses 150 ans !), Ippa (îles et Phares du pays des Abers) et Aupal (Association des usagers des ports et abris de Lilia)….

Sur l’Île Wrac’h : conférence, exposition sur l’huître par Emmanuel Le Gris, ostréiculteur à Lilia ; les poètes et la mer par Jean-Pierre Gaillard ; et un concert des groupes « Eddu » et « Guego-Derrien » en soirée.

 Gîtes de France. À la découverte des phares de l’Aber

Mardi, la première balade Gîtes de France du Finistère avait pour thème : « D’un phare à l’autre ». Des propriétaires de gîtes sont venus avec les vacanciers qu’ils hébergent découvrir ce qu’il y a de plus remarquable sur la commune… Sur l’Île Wrac’h enfin, ils ont été accueillis par les bénévoles de l’association Ippa, qui leur ont fait découvrir l’estuaire avant que les conteurs de la nuit de Kerlouan ne les fassent voyager dans un monde de diables et de sirènes. Après la visite de l’exposition de Barbara Thaden, un goûter a été servi.

Patrimoine. Une année riche et des journées alléchantes

Les associations du patrimoine préparent, activement, le rendez-vous annuel qui aura lieu en septembre.
Les associations du patrimoine préparent, activement, le rendez-vous annuel qui aura lieu en septembre.

Mardi, les associations « Plouguerneau hier et aujourd’hui », « Îles et phares du Pays des Abers », « Écomusée », « Iliz coz » et « Lanvaon » se sont réunies, à l’invitation du service culturel de la municipalité, pour un bilan de leur année, parler de leurs projets et préparer les journées du patrimoine qui auront lieu les 15 et 16 septembre prochains. L’association de l’Île Wrac’h va refaire sa muséographie et vient d’ouvrir la première exposition de la saison, après l’accueil de plusieurs artistes…

Exposition. Barbara Thaden déchiffre le monde

Barbara Thaden devant « le temps ne passe pas » et c’est ce qu’on se dit en parcourant son exposition.
Barbara Thaden devant « le temps ne passe pas » et c’est ce qu’on se dit en parcourant son exposition.

L’exposition de Barbara Thaden, qui a été inaugurée samedi en présence de Pierre Appriou, représentant le maire, et de Graziella Melchior, députée, vient concrétiser le travail réalisé pendant les deux résidences de l’artiste sur l’île. Peu de pièces sont exposées mais elles occupent parfaitement l’espace et racontent les relations fortes et spirituelles que l’artiste entretient avec la nature et le monde… Onirisme et imaginaire alimentent ces « contes des nuages » où l’artiste déchiffre les nébulosités du ciel comme les mouvements incessants des marées. Pour Barbara Thaden, le temps est un outil, un lent processus pour atteindre sa propre maturité comme le prouve le diptyque « Le temps ne passe pas », commencé en 1993 et accroché seulement cette année. L’exposition peut être visitée en fonction des marées, jusqu’au 5 août. Horaires disponibles dans les offices de tourisme ou sur le site : www.ippa-ile-wrach.bzh

 

Conte des nuages à l’île Wrac’h jusqu’au 5 août

Par Ouest-France Publié le

Samedi, Barbara Thaden (2e à gauche) a ouvert, avec Conte des nuages, la saison des expositions au phare de l’île Wrac’h, accessible à pied à marée basse depuis la plage Saint-Cava. Après deux résidences sur l’île Wrac’h, l’artiste pose là ses captures de nuages, dans des joutes colorées, immortalisées en peinture et en broderie. À découvrir jusqu’au 5 août. | 
Pauline Buzare reviendra en automne pour tourner son film.
Pauline Buzare reviendra en automne pour tourner son film.

Pauline Buzare vient d’achever, mardi, une première résidence sur l’Île Wrac’h… Après le collège, elle entre aux Beaux-arts de Rennes (Ille-et-Vilaine), avant de poursuivre des études à Bourges (Cher) et Bruxelles (Belgique). À l’École européenne supérieure des arts de Bretagne (Eesab), de Quimper, elle achève ses études, en se spécialisant dans les domaines de la vidéo, de la photo et de l’édition. Elle réalise des installations à plusieurs écrans et commence à tourner des films courts. Lors de ses nombreux voyages, elle se passionne pour les relations entre le corps et le paysage et travaille les jeux d’échelle, où le corps devient l’étalon du paysage. Elle souhaite réaliser un film à partir du roman de Virginia Woolf « To the light house », l’histoire d’une jeune femme qui dessinera le paysage en fonction de ses émotions et dans lequel se mêleront ses souvenirs personnels. Le tournage se déroulera en octobre, lors d’une seconde résidence, et le film monté sera présenté à Plouguerneau.

Plouguerneau. Anne Da Silva sur l’Île Wrac’h

La plasticienne et sculptrice Anne Da Silva, invitée par l’association Îles et phares, vient de terminer, ce week-end, une résidence sur l’Île Wrac’h…. Elle a consacré sa résidence à préparer et coudre des peaux de poissons, collectées chez un mareyeur plouguernéen, pour réaliser une série de sculptures. Celles-ci seront exposées dans le cadre d’un projet artistique transdisciplinaire « Veille », à la Maison de la fontaine, à Brest.

 Plouguerneau. Bientôt une expo de Barbara Thaden

Barbara Thaden est de retour au phare de l’Île Wrac’h pour une résidence qui va lui permettre de peaufiner l’exposition qu’elle proposera au mois d’août prochain….À côté de grands dessins oniriques, elle proposera des formes plus petites : aquarelles et montages de dentelles cousues et de perles. Une exposition conçue pour ce lieu, où elle se sent bien.

 

 

 

 

 

 

 

 

Île Wrac’h. Dominique de Rivaz en résidence

Article du Télégramme publié le 11 mars 2018

Pour la première résidence de la saison, le phare de l’île Wrac’h accueille pour trois semaines Dominique de Rivaz, écrivaine, réalisatrice et photographe suisse. …Dominique de Rivaz est une artiste complète, d’une grande sensibilité et d’une rare poésie.

 

 

 

 

 

 

 

Magazine Brezhoneg mars-avril 2018

Îles et Phares. Surfer sur une bonne année

Publié le 28 décembre 2017

Vendredi, l’assemblée générale de l’association « Îles et Phares du Pays des Abers » s’est déroulée au centre de la Mer en présence d’Andrew Lincoln, premier adjoint. Jean-Pierre Pommeret, le président, a souligné dans son rapport moral la bonne fréquentation des deux expositions d’été qui ont vu passer 3.300 visiteurs pour 47 jours d’ouverture. Alain Queffelec, le trésorier a présenté le bilan financier qui montre un équilibre des dépenses et des recettes : 4.412 euros avec un résultat positif de 474 euros malgré la réalisation de nombreux travaux dont l’électrification partielle par des panneaux solaires.

 

Îles et phares du pays. Une bonne saison

Jeudi, le conseil d’administration de l’association IPPA (Îles et phares du pays des Abers) s’est réuni pour un bilan de la saison. En juillet, Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche ont rassemblé 1.500 visiteurs en 24 jours ; Dom Gray, en août, 1.800 visiteurs en 23 jours, soit un total pour l’été de 3.300 visiteurs en 47 jours d’ouverture. Quarante personnes ont assuré le gardiennage. Prochain rendez-vous, samedi, à 20 h 30, dans le cadre des Journées du patrimoine, avec départ de Saint-Cava, pour une balade commentée jusqu’à l’île ; boisson chaude offerte du phare, retour de nuit.

 

 

L'artiste a longuement expliqué le sens de sa démarche.
L’artiste a longuement expliqué le sens de sa démarche.

Samedi, l’association Ippa (Îles et phares du Pays des Abers) a organisé le vernissage de la seconde exposition de la saison, consacrée à Dom Gray. L’artiste britannique, qui est venu plusieurs fois en résidence, est en perpétuelle recherche. Il a choisi de respecter le lieu et de rester humble par rapport à la grandeur des paysages. Pour ce faire, il a opté pour un accrochage minimaliste de quelques-unes de ses œuvres. Samedi, il a longuement expliqué aux invités la démarche qui l’a conduit à la réalisation de ces « boîtes-lumière ». Tout le monde s’est ensuite retrouvé autour d’un apéritif.

Pratique
L’exposition est ouverte jusqu’au samedi 2 septembre en fonction des horaires des marées.

 

Landéda. Quand la peinture devient source d’apaisement

Écouter

  • « Ce que je peins doit être vivant, il faut du mouvement, de la vivacité. L’art c’est donner, c’est partager », affirme Barbara Thaden.
    « Ce que je peins doit être vivant, il faut du mouvement, de la vivacité. L’art c’est donner, c’est partager », affirme Barbara Thaden. | Ouest-France
 Spirituelle et poétique, sa peinture est un art de vivre : Barbara Tadhen partage sa vision de l’homme et de l’univers à la chapelle Sainte-Marguerite jusqu’au 15 août, à Landéda.Fille d’une orfèvre et d’un amoureux des arts, Barbara Tadhen a, dès son plus jeune âge, usé ses chaussures dans les musées de Cologne. « Je suis peintre depuis toujours. La culture allemande, les beaux-arts de Brest, les différents pays : mon chemin de vie et mon univers artistique sont liés », explique-t-elle.Vie et création toujours en harmonie, la peintre fait montre d’un réel attachement à son lieu d’exposition. « Je connais cette chapelle depuis 2003 et j’en suis tombée amoureuse. L’an passé, j’étais en résidence à l’île Wrac’h et on m’a proposé de participer à l’Art dans les chapelles du Léon. J’étais ravie, je voulais juste que ce soit à Sainte-Marguerite, que j’aime particulièrement. » L’artiste a alors réalisé chacune des pièces présentées spécifiquement pour le site.

Trois mètres de sérénité

« Les univers que je crée viennent de moi. Ils me relient à moi-même, à ma propre création. Cette exposition est une invitation à se recentrer, à retrouver le calme, à faire face sans trop subir dans un monde parfois oppressant. »Dans la chapelle, on découvre des aquarelles de trois mètres de haut et des broderies conçues spécialement en hommage à Sainte-Marguerite. Mais l’artiste travaille aussi l’huile, le pastel sec, la photo, la sculpture et le textile d’art (elle a notamment travaillé avec Lagarfeld et Channel) et souhaite promptement s’essayer à la céramique. Bref, l’artiste n’a pas donné son dernier coup de pinceau : ça tombe bien, l’île Wrac’h l’attend pour une nouvelle résidence l’an prochain.

Suivez la guide

Chaque site de L’Art dans les chapelles du Léon a son guide. À Sainte-Marguerite, c’est Élise Lucas-Le Calvez. L’étudiante en droit est une ancienne élève d’art plastique de Jean-Pierre Blaise (conseiller artistique de la manifestation), et officiait l’an passé à la chapelle Prad Paol.

Jusqu’au 15 août, tous les jours (sauf le mardi) de 14 h 30 à 18 h 30. Entrée libre. Tous les sites d’exposition sont à retrouver sur www.artetchapellesduleon. Des circuits en groupe (trois chapelles), des visites et ateliers familiaux (les jeudis de 15 h à 17 h) sont aussi au programme sur réservations : contact.acbl@gmail.com.

 
 
Article issu de l’édition de Nord-Finistère du dimanche 30 juillet 2017
 

Les Phares en fête encore aujourd’hui

…..L’île Wrac’h, donc, le deuxième site où la fête s’est déroulée samedi. Planté au beau milieu d’une petite île de l’archipel de Lilia, et accessible à pied à marée basse, c’est un lieu unique et magique. Depuis 2006, l’association IPPA organise des expositions et des résidences d’artistes extraordinaires. Samedi, le vent soufflait sur la grève, le voyage au phare était vivifiant et comme toujours revigorant. À l’arrivée, les visiteurs se bousculaient à l’intérieur de la maison du phare, lieu d’exposition, où le conteur Jean-Pierre Gaillard, accompagné par Christophe Martin, du groupe plouguernéen Ed-Du, ont eu tôt fait de réchauffer l’atmosphère par« les contes autour du phare » revisitant, au gré de l’imagination du conteur, des histoires de gardiens de phare sur l’île Vierge et sur la terre de feu. Les libations se sont poursuivies en extérieur, où un barnum était dressé pour l’occasion.

Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche, à gauche, présentent leur travail jusqu'à la fin du mois.
Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche, à gauche, présentent leur travail jusqu’à la fin du mois.

Samedi, le vernissage de la première exposition de la saison sur l’Île Wrac’h a permis au très nombreux public venu pour l’occasion de découvrir le travail de deux jeunes artistes : Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche, peintres et graphistes.

Amies depuis dix ans

Leur travail, fait de petits traits, de recouvrements et d’ondulations, traduit avec sensibilité les vibrations et la complexité de ces paysages en continuel mouvement. C’est lors de deux résidences sur l’île que les deux amies, qui se connaissent depuis dix ans et partagent un atelier à Daoulas, ont réalisé ces oeuvres qui seront visibles jusqu’à la fin du mois. Comme l’habitude est maintenant prise, la commission Accueil de l’association IPPA (Îles et phares du Pays des Abers), qui gère le site, avait mis les petits plats dans les grands pour offrir aux invités boissons et toasts à la hauteur du talent des artistes. Après l’accueil par le président Jean-Pierre Pommeret, c’est Sylvie Moreau, responsable de la commission artistique, qui a présenté les deux artistes, avant de leur laisser la parole pour parler de leur réalisation.

 

 

 

Journaliste, photographe et écrivaine, Valérie Penvern, originaire de Lannion et actuellement indépendante dans les relations-presse, l’évènementiel et la communication à Nice, est venue travailler sur des textes personnels pendant quinze jours sur l’Île Wrac’h. Elle y est en pays de connaissance car elle vient très régulièrement dans la région des Abers. Pendant ces deux semaines, elle a écrit des « Chroniques en Wrac’h » et, très marquée par la disparition de nombreux lapins victimes de la myxomatose, a commencé l’écriture d’un conte d’inspiration écologique où ces mêmes lapins décident de prendre leur destin en main. Après une rencontre avec la responsable de la médiathèque, elle a déjà une piste pour travailler avec une illustratrice. Quel en sera le titre ? Cela viendra plus tard mais une chose est certaine, Valérie Penvern reviendra.

 

Peinture. Barbara Thaden revient cet été

Barbara devant une de ses oeuvres qui sera exposée à la chapelle Sainte-Marguerite, du 16 juillet au 15 août.

Barbara devant une de ses oeuvres qui sera exposée à la chapelle Sainte-Marguerite, du 16 juillet au 15 août.

Mercredi, Barbara Thaden, artiste-peintre, a achevé sa résidence à l’Île Wrac’h par une rencontre à laquelle elle avait convié les membres de l’association Ippa pour présenter le travail effectué pendant son séjour. Née en Allemagne, Barbara Thaden a fait ses études aux Beaux-arts de Brest. Elle a commencé à travailler des grands formats sur des fins de rouleaux de papier de l’imprimerie du Télégramme. De cette première série, il ne reste que deux pièces exposées en Allemagne.

Elle retrouve le goût de peindre en Bretagne

Après un long moment de doute pendant lequel elle a travaillé en décoration, toujours entre la France et l’Allemagne, c’est en Bretagne qu’elle a retrouvé le goût de peindre. Elle a consacré ses deux semaines de résidence à la réalisation d’un triptyque qui sera exposé cet été à la chapelle Sainte-Marguerite de Landéda dans le cadre d’Arz er chapeliou. Ces trois grands formats représentent des têtes en méditation consciente ; une réflexion sur le détachement et la capacité de se retrouver. Le titre de l’exposition lui a été inspiré par une citation d’Abd al Malik : « La beauté, c’est un projet ».

Tourisme d’entreprise. Les équipes du « Bon Marché » sur l’Île Wrac’h

Mardi soir, l’équipe artistique du magasin « Le Bon Marché » à Paris, en stage dans les Abers, s’est retrouvée sur l’île Wrac’h, à l’invitation de l’association Îles et phares du pays des Abers (IPPA) et de l’agence de communication Kaori, pour déguster un plateau de fruits de mer. Ils ont ensuite échangé avec le navigateur Jacques Caraës (à gauche sur la photo) et le peintre Alain Pignan, en résidence pour une semaine, en profitant du coucher du soleil.
La trame de la pièce est pratiquement terminée, reste à la peaufiner.
La trame de la pièce est pratiquement terminée, reste à la peaufiner.

Christine Pouquet termine aujourd’hui une résidence de quinze jours dans le phare de l’île Wrac’h pour travailler à l’écriture de sa nouvelle pièce. Auteure, metteur en scène et comédienne, elle s’est d’abord formée au Conservatoire national de région, à Rennes, parallèlement à des études de lettres modernes, avant de rejoindre l’Insas (Institut supérieur des arts du spectacle) à Bruxelles (Belgique). Elle écrit deux premières pièces, « Le Chant des cigognes » et « Petite Valse chinoise ». En 2014, elle crée « Neige Noire », un spectacle musical sur la vie de la chanteuse Billie Holiday, qui continue de remporter un grand succès. C’est en effectuant une première résidence sur l’île, en 2016, qu’elle a eu l’idée de cette pièce, encore sans titre, qui raconte l’histoire d’un gardien de phare, de son épouse et de leur fils… Très satisfaite de l’avancée de son travail, elle a convié, jeudi soir, les membres de l’association Îles et phares du pays des Abers (Ippa) à venir échanger avec elle en dégustant des tartes confectionnées grâce à la nouvelle gazinière qui équipe la cuisine de la maison du phare.

Stéphanie Doroche (à gauche) et Rachel La Prairie ont pris possession du phare pour quinze jours. (Photo Jean-Pierre Blaise)
Stéphanie Doroche (à gauche) et Rachel La Prairie ont pris possession du phare pour quinze jours. (Photo Jean-Pierre Blaise)

Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche, peintres et graphistes, ont inauguré la saison des résidences de l’Île Wrac’h. Familières des lieux, elles sont déjà venues en octobre 2015 pour commencer un travail sur différents thèmes liées à la mer et à l’insularité : les ondes, les traces de l’eau, les paysages. Ce deuxième séjour de quinze jours va leur permettre d’approfondir leur travail et de peaufiner leur exposition au mois de juillet prochain dans la Maison du Phare. Rachel, qui a une maison de famille à Plouguerneau, a fait des études d’histoire de l’art puis d’arts plastiques à la faculté de Rennes, tandis que Stéphanie s’est formée aux Beaux-Arts de Brest.

Retour fin juin pour accrocher leurs oeuvres


Avec de petits traits, des recouvrements et des ondulations, elles traduisent avec sensibilité les vibrations et la complexité de ces paysages en continuel mouvement. Elles se connaissent depuis une dizaine d’années et partagent un atelier commun à Daoulas. Elles écrivent également : Rachel, des petits poèmes d’ambiance, et Stéphanie, un journal intime. Elles sont arrivées le 9 avril et restent quinze jours dans le phare avant de revenir accrocher leurs oeuvres fin juin.

Article issu de l’édition de Nord Finistère du vendredi 23 décembre 2016
articleEn 2016, huit résidences d’artistes à la maison du phare

L’actualité des Îles et phares en pays des Abers (Ippa) a été particulièrement florissante en 2016. En janvier, Jean-Pierre Pommeret prenait la succession de Jean-Pierre Gaillard, président de l’association (65 adhérents) pendant cinq ans. Les deux expositions, proposées en juillet et en août, ont attiré 4 600 visiteurs. Autres gros succès de l’été, Phares en fête, avec une dégustation d’huîtres en musique, ainsi que les Journées du patrimoine organisées à l’initiative de Jean-Pierre Blaise. Les illuminations du phare ont également été très appréciées. La maison du phare a également accueilli huit résidences d’artistes représentant 104 journées d’occupation. Des adhérents y ont pour leur part séjourné durant 22 nuitées. Des animations, assurées par Claudine Bossart, ont été proposées aux enfants des écoles. L’association a initié, patronné ou participé à plusieurs manifestations culturelles qui se sont déroulées à l’Armorica, à la médiathèque ou au sémaphore de Landéda, sous la forme de contes, de restitution historique du site. En 2017, l’un des gros projets est l’installation d’une cuisinière à bois dans la maison du phare, ce qui permettra d’étendre la saison des résidences en hiver. Ce qui répond à une forte demande, la réputation de l’île Wrac’h et de ses résidences d’artistes dépassant largement les frontières. Le président a évoqué le devenir des phares des côtes françaises, notamment la rétrocession du Conservatoire du littoral.

Article issu de l’édition de Nord Finistère  du © Le Télégramme le mardi 20 septembre 2016

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Vendredi, l’association Ippa (Îles et phares du Pays des Abers) tenait son assemblée générale, à la Maison des associations. Le rapport moral a confirmé la bonne santé de l’association, dont le nombre de membres est passé de 57 à 65. Comme les autres années, deux expositions ont été proposées pendant l’été. Une trentaine de membres s’est relayée pour accueillir pas moins de 4.600 visiteurs, pour 61 jours d’ouverture. Production d’un ouvrage La maison-phare a également reçu huit artistes en résidence, ce qui représente 104 journées d’occupation. L’association a initié, patronné ou participé à plusieurs manifestations culturelles qui se sont déroulées, soit sur place, soit à l’Armorica, à la médiathèque ou au Sémaphore de Landéda, sous forme de contes, de restitution historique du site, etc. Un travail sur le land art, en collaboration avec d’autres associations, a été piloté par Claudine Bossard et Sylvie Veyron. Il s’achèvera avec la production d’un petit ouvrage. Les responsables de commissions ont ensuite rendu compte de leurs activités, capitales pour la bonne marche de l’association : travaux avec la remise en état de la cale, accueil pour les réceptions des artistes et du public, jardin, patrimoine et, bien sûr, la commission artistique qui organise les expositions et invite les artistes en résidence. Les finances sont également saines et la nouvelle saison s’annonce alléchante.

Article issu de l’édition de Nord Finistère du lundi 7 novembre 2016

Wrac’h IX, œuvre née de la rencontre avec un phare
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Depuis quatre ans, le salon est doublé du mécénat du Franco-australien Yves Hernot, au travers de prix spéciaux entièrement dédiés aux jeunes artistes. Le jeune artiste brestois Mathias Guillois, qui avait partagé l’an passé le Prix Espoir avec Marion Le Bec, a une nouvelle fois été primé par Yves Hernot. Après Bouche 999 en 2015, c’est Wrac’h IX qui décroche la palme de cette édition. Les deux prix d’encouragement ont été attribués au Saint-Politain Thomas Godin pour sa gravure Beaj (»voyage » en breton) et à Jacqueline Page, de Commana pour une « peinture inversée » nommée Dans les bois.

Dans la solitude

Wrac’h IX, le tableau primé, a été réalisé par le jeune lauréat lors d’une résidence sur l’île Wrac’h, à l’entrée de l’aber du même nom. L’artiste fait donc coup double car le jury du salon l’a également plébiscité pour cette même œuvre. Âgé de 34 ans, ancien des Beauxarts de Brest, Matthias Guillois se consacre à la peinture depuis 2008. Il anime également des ateliers pour divers publics (adultes, scolaires, en milieu carcéral). Ses séjours sur l’île Wrac’h, durant deux quinzaines de jours en mai 2015 et 2016, lui ont permis d’appréhender la solitude, le petit phare de l’île, où il était hébergé, devenant son seul confident. Matthias Guillois l’a photographié et dessiné sous tous ses angles, allant même jusqu’à inventer un alphabet codé grâce à quelques petits bouts de ses éléments. Les visiteurs sont d’ailleurs invités à trouver les trois mots inscrits sur l’œuvre primée. En 2017, année de la 50e édition du salon, c’est donc le jeune Brestois qui sera invité à présenter une exposition personnelle. Il exposera aupravant dans la région nantaise, à Angers, et en Suisse.

 
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Article issu de l’édition de Nord Finistère du jeudi 18 août 2016

Dialogue avec le phare de l’île Wrac’h, à Plouguerneau

Le photographe et plasticien Brestois, Mathias, présente une exposition du travail nourrit lors de ces deux résidences sur l’île Wrac’h, en face de Plouguerneau. Son travail est à découvrir dans la maison phare. Lors de sa première résidence, contraint par la pluie et le vent, l’artiste a eu pour seul interlocuteur le phare, vaisseau immobile dans son mouvement lumineux perpétuel. Il en a retiré un alphabet primitif, s’inspirant du rongo-rongo de l’île de Pâques. Contrairement à ce dernier, son alphabet est déchiffrable et il donne dans un petit lexique les correspondances avec l’alphabet romain. Il présente aussi sur de grands formats, le phare, blanc, rouge et noir, mélange de photos et de peinture, avec quelques phrases énigmatiques.Jusqu’au 4 septembre , exposition accessible à marée basse depuis la plage de Saint-Cava, à Lilia-Plouguerneau.

Article issu de © Le Télégramme du  jeudi 18 août 2016

Île Wrac’h. Mathias à la maison du phare

Mathias a parlé de son travail, vendredi, lors du vernissage. Mathias a parlé de son travail, vendredi, lors du vernissage. C’est vendredi, en fin d’après-midi, que s’est déroulé, devant plus de 200 personnes, le vernissage de l’exposition de Mathias, « Tempus fugit », qui se tient dans la maison du phare de l’île Wrac’h, jusqu’au dimanche 4 septembre. L’artiste a expliqué qu’elle est le résultat de deux résidences de quinze jours sur place, en 2015 et 2016. Un dialogue avec le phare Comme à son habitude, il marie la peinture et la photographie. Face à la solitude et à la puissance des éléments, il a ressenti la nécessité d’amorcer un « dialogue » avec le phare. De là est né un alphabet primitif, qu’il a inventé et qui a rendu possible cette « conversation ». Autour de chacune de ses oeuvres se trouve un texte que les visiteurs doivent déchiffrer pour savoir comment elle a été intitulée. Pratique Les visites se font à marée basse. Les horaires sont affichés sur le parking de Saint-Cava.

Article issu de l’édition de Nord Finistère du samedi 13 août 2016

L’île Wrac’h, petit joyau spectaculaire

On la surnomme l’île aux artistes. À l’embouchure de l’aber Wrac’h, accessible à marée basse, ce petit bout de terre est un véritable joyau baigné dans sa lumière océane, parfois surréelle, offrant des vues spectaculaires alentours. Sur l’île, un phare, un enclos et de merveilleux petits jardins fleuris. Jusqu’en 1994 et l’automatisation, les gardiens habitaient la petite maison du phare. En 2002, l’association Ippa (Île et Phares du Pays des Abers) obtient l’autorisation d’utilisation temporaire des lieux. Leur objectif : après rénovation de la maison du phare, y organiser expositions et résidences d’artistes. Depuis, chaque été, deux artistes y exposent leurs œuvres en juillet et en août. Concerts, spectacles, récits, lectures, rencontres en tous genres ponctuent également la saison estivale, toujours un petit moment de pur bonheur et le sentiment de goûter à une insularité magique. Mais par gros temps et tempêtes, c’est une tout autre atmosphère qui règne, et nombre d’artistes, écrivains, musiciens, plasticiens ou photographes, en collectifs ou seuls, y ont séjourné pendant quelques jours en résidence, sans rentrer sur le continent. Tous ont produit des œuvres exceptionnelles et parlent d’une expérience unique et inoubliable. La liste d’attente s’allonge, et la réputation de l’île Wrac’h dépasse largement les frontières.Pour se rendre sur l’île Wrac’h,
à Plouguerneau, prendre la direction de Lilia. À l’église de Lilia, tourner à gauche vers Saint-Cava. À partir du parking de Saint-Cava, traverser la plage vers le phare. Au mois d’août, c’est l’artiste peintre et photographe Mathias qui expose ses œuvres.

Article issu de © Le Télégramme  du vendredi 12 août 2016

Estran. Conférence promenade avec IPPA
Le rendez-vous était fixé sur la plage de Saint-Cava. Mercredi, l’association Îles et phares du Pays des Abers (Ippa) proposait une conférence promenade animée par quatre membres de l’association. La première partie consistait en une découverte de l’estran. En partant de la plage de Saint-Cava, Sylvie Véron, enseignante en sciences et vie de la terre, a expliqué la répartition des algues sur les différents étages de la côte et leur importance dans les équilibres et les interactions biologiques. En arrivant sur le phare, ce sont Bernard Cousquer et Claudine Bossard qui ont pris le relais pour parler de l’histoire du lieu, du balisage de la côte et de la navigation passée et récente. Béatrice Treguer a permis ensuite, grâce à la toponymie, de mieux comprendre les caractéristiques géographiques, naturelles ou anecdotiques des lieux.
Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/plouguerneau/estran-conference-promenade-avec-ippa-12-08-2016-11179328.php
 
Article issu de l’édition du Nord Finistère du Ouest France du samedi  09  juillet 2016

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Eloge ile wrach et expos de cet été