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Expositions

 

Expositions 2023

8 juillet – 31 août

Jean-Marc Barrier, L’esprit de l’île, encres brodées

Adriano Riva, Life’s glitch, installations.

 

Plus d’informations :

Jean-Marc Barrier

Adriano Riva

Ivana Boris – Sentinelle(s) de Lumière

30 juillet – 31 août 2022

Maison Phare de l’île Wrac’h

 

« Mon travail photographique est lié aux éléments naturels visibles et invisibles. Ce projet artistique est particulièrement lié au thème de la lumière au sens physique et spirituel ; la lumière incarne l’idée que l’homme, dans son cheminement personnel navigue entre la perte et le retour de repères intérieurs, en équilibre entre ombre et lumière.
J’ai commencé à travailler sur le thème de l’orientation des oiseaux et de l’orientation en mer aux iles Féroé, puis sur les côtes du sud-ouest du Pays de Galles. Le temps passé à la maison-phare de l’Ile Wrac’h, lors de ma résidence d’artiste, m’a permis d’observer et de prendre encore plus conscience de la richesse et de l’harmonie que Terre-Mère nous offre, si on est capable de la laisser parler et de prendre le temps de l’écouter.
Ce lien ancestral, cosmique que je ressens en regardant le monde à travers le viseur de l’appareil photographique a eu sur l’île une résonance encore plus forte sur moi. Habiter sur l’Ile, sans pollution lumineuse m’a permis de sentir et vivre le paysage de nuit.
Au fur et à mesure que les jours et nuits passaient, j’ai senti en moi-même un flux lumineux en mouvement avec tout ce qui m’entourait : la lumière des étoiles, le reflet de la lune et du soleil sur la mer, les feux à éclat et les faisceaux lumineux des phares, les points des balises en mer, la marée, …
La simplicité des lieux ramène vers l’essentiel : les aubes et les couleurs, le vent et la tempête, les feux et le silence. »
Ivana Boris, 2021

 

Dossier de presse

Aurélien Bambagioni – Le triangle des feux

2 juillet – 26 juillet

Né en 1975, travaillant à Paris et sur l’île de Groix, Aurélien Bambagioni est artiste. À travers des projets principalement photos et vidéos, où le rapport à la fiction et au récit croise notamment le paysage et l’architecture, il questionne son travail à l’ère de la diffusion numérique, de la mise en réseau des informations et du partage collectif.

Le triangle des feux
Exposition du 2 au 26 juillet 2022
Phare de l’île Wrac’h
Lors de mon premier temps de résidence dans la maison phare de l’île Wrac’h en octobre 2021, j’ai pu me familiariser avec l’environnement de l’Aber Wrac’h. Seul au milieu des éléments à scruter l’horizon. Je l’ai respiré, je l’ai écouté, je lui ai parlé. Et j’ai tenu un podcast de bord à chaque séjour sur l’île : « Roc’h Gored » du nom de l’île Wrac’h en breton.
J’ai tout de suite imaginé un triangle des feux de l’Aber avec la maison phare de Wrac’h et ceux visibles depuis la petite île : le phare de l’île Vierge situé à quelques milles nautiques et celui de Lanvaon, dressé à un kilomètre dans les terres vers Plouguerneau, dans l’axe du fanal de Wrac’h.
C’est devenu le fil rouge de mon projet d’exposition. Et son titre aussi.
 
Trois films ont émergé de cette année de recherches et de création puisque je suis revenu ici en mai et juin 2022.  « Le triangle des feux » du nom éponyme de l’exposition, « La tempête » et « TUBA ». Cette trilogie dessine un triangle. Au sens visuel du terme. Trois angles d’approches du territoire. Trois manières différentes de regarder ses phares.
« Le triangle des feux » se classe dans ce que j’appelle mes films d’ameublement. Ou mes films Wikipédia. Entre la fiction et le documentaire, il pose le cadre de ma résidence. De son côté, « La tempête » s’éprouve. Même si la version proposée ici ne dure qu’1h45, le film original, tourné lors de la première tempête de la saison en octobre 2021, court sur 4h30. Ce film à lui seul pourrait représenter le temps long du métier de gardien de phare. Il symbolise en tous les cas ma résidence et ma résilience face aux éléments naturels et à la solitude lors de ces différents séjours. Enfin « Tuba » met en avant l’architecture vertigineuse des phares et plus particulièrement celle du phare de l’île Vierge, le plus haut d’Europe, dans toute sa puissance, sa majesté et son rayonnement. 
 
Mais un phare ne serait rien sans les hommes et les femmes qui l’ont imaginé, qui l’ont bâti et qui l’ont habité. Aussi la pièce « Une longue vue, de longues vies » vient rendre hommage à celles et ceux qui l’ont gardienné. Dans la salle principale du phare de l’île Wrac’h, une longue vue gravée des noms des derniers gardiens et gardiennes des trois phares de l’Aber Wrac’h, célèbre leur travail et leur mémoire en les sortant de leur anonymat. Cet instrument d’observation de l’horizon nous projette en arrière, dans des gestes perdus des gens de la mer et vient comme une plaque commémorative, nous dire qu’ils auront été les derniers. Les derniers d’un métier abandonné autant que les lieux pour lesquels ils auront beaucoup sacrifié. Lire leurs noms et regarder autour de soi à travers leurs réminiscences du passé. Mais aussi regarder devant, par la porte du phare ouverte vers la mer infinie.
 
L’exposition met surtout en avant des « points de vues » sur les lieux de l’Aber que j’ai visité lors de mes différents temps de résidence, en exploitant la carte de médiation présente sur le sol du phare. Comme sur un tapis de jeu ou d’éveil pour les enfants, j’y ai apposé des petits palets en bois, blancs et bleus, symbolisant les points de géolocalisation dans les applications mobiles. C’est la version « In Real Life » d’un projet photographique en cours depuis 2009, où je cartographie mes passages quelque part par une prise de vue satellitaire à travers mon iPhone et que je publie sur Internet en temps réel. Un de ces Comeback, le 843ème qui correspond à la photo prise à mon arrivée à Wrac’h, est aussi proposé en tapis de sol dans une forme plus importante à l’entrée du phare, dans le sas en pierres taillées. Dans l’axe de la longue vue, de la porte et de la mer Celtique. Ce point place le visiteur, dès son arrivée dans l’exposition, dans la position de l’artiste puisqu’il est lui-même en quelque sorte géolocalisé, in situ.
 
Les productions de l’exposition ont reçu le soutien du Conservatoire du littoral, de la Communauté de communes du Pays des Abers et de la ville de Plouguerneau. Le film « Tuba » a plus particulièrement fait l’objet d’une convention avec le Conservatoire du littoral et de la Communauté de communes du Pays des Abers. Le phare a été privatisé et le tournage encadré par l’Office du tourisme. 
 
Tous les films sont accessibles en ligne via un QR code. La salle d’exposition du phare n’étant pas alimentée en électricité, des photos représentant une vue des trois films sont proposées comme des portes d’entrée vers la trilogie du triangle des feux.
 
À tous moments, il est possible de les retrouver et de les visionner depuis mon atelier en ligne, comme pour écouter le podcast « Roc’h Gored » ou suivre l’ensemble de mon travail http://studio.aurelienbambagioni.fr
 
Remerciements chaleureux à l’association Île et Phares du Pays des Abers pour la résidence d’artiste et pour l’exposition.
 
 
Aurélien Bambagioni
 
Instagram et Twitter @abf1


Une longue vue, de longues vies (Aurélien Bambagioni)

Hommage aux derniers gardiens en service aux phares de l’île Vierge, de Lanvaon et de l’île Wrac’h

Phare de l’île Vierge

Guy Cajean, Jean-Yves Fouquet, Jean-Philippe Rocher, Frédéric Roussel

2004 – 2010

Phare de Lanvaon

Soizic Corre

1961 – 1991

Phare de l’île Wrac’h

Yves & Marie Merdy

1973 – 1993

 

Échos Percés, expositions parallèles de Nathalie Guen et Henri-Pierre Deroux du 9 juillet au 31 août 2021

Nathalie Guen expose dans la maison-phare pendant que Henri-Pierre Deroux expose ses instruments de musique ludiques dans le jardins et l’atelier-galerie.  Ci-dessous, les expositions en vidéo:

Installation de Nathalie Guen dans la maison-phare de l’île Wrac’h, juillet-août 2021. Vidéo de Henri-Pierre Deroux – artiste exposant l’installation parallèle des jardins et de l’atelier-galerie, texte et voix Nathalie Guen.

Jouer avec le bruit du monde – Senin gant trouz ar bed – Un instrumentarium pour jouer avec les bruits du monde. Deux vidéos de l’installation de Henri-Pierre Deroux filmées par l’artiste lui-même sur l’île Wrac’h en juillet 2021. La composition sonore est jouée sur les instruments de l’installation.

Première partie:

Deuxième partie:

Contacts:

Nathalie Guen : nguen@club-internet.fr

Henri-Pierre Deroux: henripierre.d@laposte.net

 

Expositions 2020 reportées à 2021

En raison de la pandémie Covid 19 les expositions prévues pour l’été 2020 au Phare de l’île Wrac’h ont été reportées.  Néanmoins, et en fonction de l’évolution des mesures de protection sanitaires, la maison phare sera ouverte au public selon la disponibilité des bénévoles et les horaires des marées.  


Des expositions, gratuites et ouvertes à tous, sont présentées chaque année. L’accès  se fait à pied à partir de la plage de Saint-Cava ( Lilia, Plouguerneau), aux heures où la marée le permet. Vous pouvez retrouver notre actualité sur notre page Facebook :Ile Wrach. L’Ile aux artistes-IPPA

EXPOSITIONS 2019 :

 

Anne Da Silva  » Veille » du 2 juillet au 4 aout


La plasticienne Anne Da Silva réalise des installations avec des peaux de poissons récoltées chez un mareyeur plougernéen.  Les peaux sont identifiables mais, parce qu’elles ont été travaillées, notre perception change et notre imaginaire s’active. Cette exposition est le fruit des deux résidences que l’artiste a effectuées sur l’île.

 

 Anne Bothuon « Ici Même » du 5 aout au 7 septembre

L’artiste Anne Bothuon réalise des sculptures textiles d’apparence humaine d’une surprenante expressivité. Pour cette exposition originale, fruit de deux résidences  en 2019, elle a peint et brodé sur d’anciens draps, les amas granitiques présents sur l’île Wrac’h et qui font écho, avec leur formes arrondies mais parfois torturées, aux figures humaines en ouate et tissus. Corps et paysages rocheux se répondent, comme dans ses galets-visages.

 

EXPOSITIONS 2018

Juillet 2018 :  » Conte des nuages » de Barbara Thaden

La plasticienne Barbara Thaden, qui a effectué plusieurs séjours sur l’île en 2017 et 2018, a su  capter les mouvements qui entourent  ce petit morceau de terre immobile. Avec « conte des nuages », l’artiste qui brode et peint sur papier léger grand format, s’est intéressée à la fluidité des formes et aux mouvements imprévus des nuages, échos inversés des flux puissants mais réguliers des marées.

 

 

Aout septembre : « Échos multiples » de Michel Thépaut

Michel Thépaut sélectionne un modèle  dans la nature : coquillage, fleur d’hortensias…et travaille longuement le dessin jusqu’à obtenir le motif final. Il imprime ensuite le motif en variant les couleurs puis, à partir de ces estampes découpées, crée des compositions surprenantes et poétiques .Deux sujets dominent : le cheval et les coquillages. Le premier thème est venu de la volonté de garder une image du cheval avec qui il a vécu vingt ans . Le spectateur est immergé au centre du dispositif, parmi ces galops mouvants imprimés au pochoir ou en monotype. Le travail sur les coquillages a débuté en 2010 après des recherches menées sur la zone Natura 2000 de Guissény

 

EXPOSITIONS 2017

 du 2 au 31 Juillet 2017 : Rachel La Prairie et Stéphanie Doroche 

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Leur travail, fait de petits traits, de recouvrements et d’ondulations, traduit avec sensibilité les vibrations et la complexité de ces paysages en continuel mouvement. C’est lors de deux résidences sur l’île que les deux amies, qui se connaissent depuis dix ans et partagent un atelier à Daoulas, ont réalisé les œuvres exposées

 

du 6 Août au 2 septembre 2017 :

 Dom Gray « Deux ou trois petites choses sur la ligne d’horizon »

L’artiste britannique Dom Gray,  en perpétuelle recherche, a choisi de respecter le lieu et de rester humble par rapport à la grandeur des paysages marins et des éléments tout puissants. Pour se faire, il a opté pour un accrochage minimaliste de quelques unes de ses œuvres.          

EXPOSITIONS 2016 :

du 3 au 27 juillet : Alain Michel

http://artmajeur.com/fr/artist/alainmichel

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Alain Michel, ancien forgeron, qui se consacre maintenant entièrement à la sculpture, métamorphose des objets métalliques usuels mais usagés en œuvres empruntes de poésie et d’humour. Les socs de charrues deviennent coques de bateau, des haches servant de quilles et des bouts de tuyaux de mats. Ces étranges navires de fer croisent des poissons cuivrés sous le regard amusé de vieux outils humanisés.

du  1 août  au  4 septembre : Mathias

http://mathiaspeintre.wix.com/site

  • Mathias

Mathias, artiste peintre et photographe qui aime mettre en valeur des objets du décor urbain auxquels personne ne prête attention, a choisi la difficile confrontation avec la solitude durant ses résidences sur l’île Wrac’h. Les œuvres exposées sont directement inspirées par la maison phare, son architecture, ses lignes, le blanc de ses murs et le rouge de sa lanterne. Elles sont toujours géolocalisées.

 17 et 18 septembre, journées du patrimoine : Jean-Pierre Blaise

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L’artiste Jean-Pierre Blaise a présenté  des œuvres directement inspirées du patrimoine religieux et maritime breton. La gravure, l’eau-forte et l’aquatinte sont ses techniques de prédilection, le patrimoine architectural ayant toujours nourrit  son imaginaire.  L’exposition présente principalement des œuvres extraites des livres d’artiste qu’il a réalisé.

 

EXPOSITIONS 2015 :

Du 29 juin au 25  juillet :  Le Phare des Équinoxes.

Patrick Serc 2015

Un  collectif d’artistes composé de l’ écrivain Françoise Sylvestre, du photographe-voyageur Xavier Desmier, du dessinateur Yves Dussin  et de l’auteur de carnets de voyages Patrick Serc, présente les oeuvres inspirées par leurs résidences sur l’île Wrac’h pendant les équinoxes d’automne 2014 et de printemps 2015.

Du 1er août au  6 septembre : Roskored de Denez Abernot

Denez Abernot nous dévoile une nouvelle facette de sa personnalité en présentant, pour la première fois, ses toiles de format carré. Les tableaux de cette figure plouguernéenne, tour à tour enseignant, compositeur, marin… sont  des  juxtapositions de scènes largement inspirées par la mer et les voyages.

EXPOSITIONS 2014

Du 28 juin au 27 juillet 2014 : NIBOR   » Le Phare »  :

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Photos, illustration et dessins à l’encre de chine réalisés durant sa résidence sur l’île.

Du 2 août au 6 septembre 2014 : Jérôme DURAND  » Opération panier de crabes VII »

Jérôme Durand – « Opération panier de crabes VII »

Invasion de crabes métalliques de toutes tailles, partis à l’assaut de la planète.

EXPOSITIONS 2013 :

 

EXPOSITIONS 2012 :

Juillet-Août 2012 : Rétrospective pour les 10 ans de L »Association