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Des nouvelles d’Ivana Boris, en résidence à Ouessant

Après son exposition à la maison-phare de l’île Wrac’h qui a accueilli cet été plus de 3500 visiteurs,
Ivana Boris a obtenu auprès du département du Finistère, en partenariat avec et grâce au soutien de l’association IPPA, une résidence d’artistes-auteurs au Sémaphore d’Ouessant.  Arrivée sur l’île début novembre, elle y restera jusqu’à fin décembre.
Elle poursuit son travail photo personnel et a mené un atelier sur le projet des « Sentinelle(s) de Lumière» avec les élèves de CE1 et CM2 de l’école primaire Jacques-Burel d’Ouessant.
Avec la participation d’Anne-Marie Jézéquel (pour IPPA), Timothée Priol (instituteur et directeur de
l’école Jacques-Burel) et d’intervenants locaux, Ondine Morin (marin pêcheur), Christian Dubet (ancien gardien de phare), Gwenaëlle de Melus (plantes magiques) et Christelle Le Guen (Association Art Stiff), cet atelier s’est déroulé sur plusieurs séances, de l’écriture avec lumière à  une initiation à la technique du light painting.
Une projection du travail réalisé avec les enfants sera visible au Musée des Phares & Balises du 18 décembre 2022 au 8 janvier 2023, en présence d’Ivana le 18 décembre de 14h30 à 15h30.


Vous trouverez ci-dessous les articles  du Télégramme et de Ouest France qui rapportent
l’enthousiasme des enfants. On se rappellera des textes écrits par les enfants des écoles de
Lilia et exposés cet été dans l’atelier du jardin de la maison-phare qui témoignaient de leur joie et de leur intérêt pour l’atelier avec Ivana.   Aussi ci-dessous l’affiche du Musée et quelques photos.

À Ouessant, les écoliers ont fait du light-painting avec Ivana Boris 

Publié dans Le Télégramme le 09 décembre 2022 à 19h44

Ivana Boris, à gauche, avec les élèves de l’école et Timothée Priol, leur maître, à droite.
Ivana Boris, à gauche, avec les élèves de l’école et Timothée Priol, leur maître, à droite.

En résidence en ce mois de décembre 2022 sur l’île d’Ouessant, au sémaphore du Créac’h, par le biais de l’association Îles et Phares du Pays des Abers, la photographe Ivana Boris a conduit des ateliers avec les élèves du CE1 au CM2 de l’école Jacques-Burel : « Sentinelle(s) de Lumière ».

Inspiré par les phares qui sont autant d’oiseaux de lumière, comme les décrit Ivana Boris, le projet visait à ce que chaque élève découvre sa lumière intérieure. Le mode opératoire : isoler les enfants dans une pièce noire et les faire dessiner en aveugle avec un néon, selon la technique du light-painting. Les enfants ont immédiatement adhéré et se sont laissé guider par leur intuition, émerveillés de découvrir les formes lumineuses qu’ils créaient. Le résultat est stupéfiant : des traces de lumière captées par l’appareil photo réglé en pose longue. « Chacun de nous est un gardien de la lumière », commente l’artiste.

Une exposition prochaine des travaux des élèves

L’intérêt d’Ivana Boris pour la lumière n’est pas nouveau. L’année dernière, elle était en résidence à la maison-phare de l’île Wrac’h, à Plouguerneau. « Ce qui m’intéresse, c’est la connexion entre les différents éléments naturels, en particulier l’énergie, la lumière et l’orientation. Tout a un sens », explique-t-elle. Pour les ateliers, elle s’est fait seconder par Ondine Morin, qui organise régulièrement des parcours thématiques sur les phares de l’île, et par Christian Dubet, ancien gardien de phare. Les travaux des élèves, photographiés par Ivana Boris, devraient prochainement être exposés à Ouessant.

https://www.letelegramme.fr/finistere/ile-douessant/a-ouessant-les-ecoliers-ont-fait-du-light-painting-avec-ivana-boris-09-12-2022-13238347.php

 

Ouessant. Des écoliers s’essaient au light painting

Publié dans Ouest-France le

Les enfants de l’école Jacques-Burel ont participé à des ateliers de créations artistiques avec la photographe Ivana Boris, notamment comment créer des lignes lumineuses.

Les enfants lors de leur tout premier atelier de light painting. Un projet pédagogique « Sentinelle(s) de lumière » porté par l’association IPPA (Îles et Phares du pays des Abers), qui, grâce à la résidence au sémaphore du Créac’h, permet le séjour de l’artiste à Ouessant, jusqu’au 28 décembre.

Les enfants lors de leur tout premier atelier de light painting. Un projet pédagogique « Sentinelle(s) de lumière » porté par l’association IPPA (Îles et Phares du pays des Abers), qui, grâce à la résidence au sémaphore du Créac’h, permet le séjour de l’artiste à Ouessant, jusqu’au 28 décembre. | OUEST-FRANCE

« Ouessant est bien surnommée l’île sentinelle ? Ce projet devait donc avoir lieu ici », lance Ivana Boris pour débuter son intervention à l’école Jacques-Burel.

Avec l’aide d’Ondine Morin, marin pêcheur, la photographe s’appuie sur les fonctions des phares pour expliquer leurs différents rôles et surtout leur identité singulière, couleurs et rythme, aux enfants.

Puis Christian Dubet intervient, en tant qu’ancien gardien de phare, pour expliquer son métier en tant que gardien de la lumière. « Je veux faire comprendre aux enfants que, comme les phares, ils ont chacun une lumière à l’intérieur d’eux-mêmes. Mais comme les marins qui scrutent l’horizon la nuit pour se repérer, ils doivent la trouver. Et comme les gardiens de phares, il leur faut l’entretenir et y parvenir en montant des centaines de marches…»

Chacun a dessiné sa forme lumineuse

« Mais qu’est-ce que la lumière ? » interroge-t-elle les enfants du primaire. « Des étoiles qui brillent dans le noir ? » répond un élève. « Quelque chose de lumineux et de vivant! »  surenchérit un de ses camarades.
Une chambre noire a été installée dans la classe où chaque enfant s’est appliqué, durant dix secondes, à dessiner dans les airs sa propre forme lumineuse sous l’objectif d’Ivan Boris. « C’est une technique photographique qui consiste à̀ faire intervenir une ou plusieurs sources de lumière tenues à la main. Le résultat ressemble alors à̀une photo classique sur laquelle on aurait peint des traits lumineux. Des artistes comme Man Ray, Picasso ont utilisé cette technique », explique Ivana.
Lors du dernier atelier, la photographe présente les œuvres des enfants : un arbre lumineux par Manon, un bateau dans la tempête dessiné par Jules, ou encore un coucher de soleil interprété par Lucas.  « Comprenez-vous mieux la symbolique des rayons du phare du Créac’h dans ce projet Sentinelles de lumières ? », leur pose Ivana Boris comme toute dernière question.« Chaque être détient sa propre lumière et c’est à chaque enfant de rester le gardien de sa lumière… »« Les élèves ont apprécié cette intervention et attendaient avec impatience de voir le résultat de leurs photos. », conclut, enthousiasmé, Timothée Priol, instituteur et directeur de l’école Jacques-Burel.