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Dominique de Rivaz en résidence du 5 au 25 mars 2018

Bien que vivant à Berlin, loin de la mer, la suissesse Dominique de Rivaz se passionne pour les phares. Suite à un séjour dans le Grand Nord russe, elle a réalisé, en 2013 ,un essai cinématographique en coproduction avec ARTE, intitulé Élégie pour un phare. Puis, sur le même thème, elle a publié un ouvrage photographique: Les Hommes de sable de Choïna (Ed. Noir sur Blanc). Elle désire maintenant poursuivre ce travail photographique dans le phare de l’île Wrac’h, en écho à son travail en Russie.

Elle Partage son activité entre la réalisation ( longs métrages de fiction, dont Mein Name ist Bach, Prix du Cinéma Suisse 2004 Sélectionné pour représenter la Suisse aux Oscars 2004, catégorie ‘Meilleur Film Étranger’,  films documentaires et courts métrages), l’écriture (romans), le journalisme , la photographie et le théâtre ( Mise en scène de la pièce Femme non-rééducable, Mémorandum théâtral sur Anna Politkovskaïa)
Elle est également reporter libre pour la Radio Télévision Suisse romande.

 Espérons que ses conditions de vie dans le Nord Finistère ne soient pas plus dures que celles du Grand Nord russe !

Article du Télégramme publié le 11 mars 2018

Île Wrac’h. Dominique de Rivaz en résidence

Pour la première résidence de la saison, le phare de l’île Wrac’h accueille pour trois semaines Dominique de Rivaz, écrivaine, réalisatrice et photographe suisse. C’est en 1978 qu’elle participe à l’émission des télévisions francophones « La Course autour du monde », où elle réalise, durant six mois, 30 mini-reportages en Super 8. En 1981, elle suit les cours du professeur morlaisien Jean Roudaut et obtient, à l’université de Fribourg, une licence ès lettres, en littérature, histoire et philologie. Elle travaille au département presse de la Croix-Rouge et à « L’Hebdo ». En 1985, elle réalise son premier film, « Aelia », qui obtient le Prix du public au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand de 1986. Au décès de son père, elle part à Choïna, un hameau du grand Nord russe dont le phare va s’éteindre à jamais, et y tourne « Élégie pour un phare », superbe parabole sur son deuil. Des films (« Le jour du bain », « Mein Name ist Bach »…), des romans (« Douchinka », « La poussette », « Rose Envy »…), des livres de photographie (« Les Hommes de sable de Choïna », « Le Petit Peuple des chante-pleures »…) : Dominique de Rivaz est une artiste complète, d’une grande sensibilité et d’une rare poésie.

Une lecture publique le samedi 24 mars

À la fin de sa résidence, elle invitera le public à une lecture sur le phare, le samedi 24 mars. « J’ai éteint le phare pour la dernière fois ce matin et j’ai jeté la clé », ce sont les derniers mots du gardien de Choïna. Que Dominique de Rivaz garde la sienne et continue d’illuminer le monde de sa poésie !